Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 31.10.2015 - baptiste-manzinali - 1 min  - vu 202 fois

NÎMES Des exercices de "violences urbaines" très réalistes à l'ENP

Le poste de commandement surveille les interventions via les images filmées par l'hélicoptère. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Les écoles de police ENP et ENSP ne lésinent pas sur les moyens quand il s'agit de placer leurs élèves dans des conditions réelles d'interventions.

À événement exceptionnel, dispositif exceptionnel. Les journées de mardi et de jeudi étaient placées sous le signe de la mise en situation pour les élèves de l'ENP nîmoise. Un premier groupe de 700 d'entre eux a pu participer aux épreuves prévues sur le site nîmois de 40 hectares le mardi, et un groupe de 400 le jeudi. Quatre secteurs d'intervention avec des scénarios classiques : des jeunes qui jouent au ballon et la situation dégénère, des gens du voyage qui ne veulent pas partir. "On colle à l'actu. Des événements réels sont remontés par les commissariats et ont, les appliqueexplique le major de police Mialhe, responsable des formateurs techniques et sécurité des interventions à l'ENP. Le tout est filmé par un hélicoptère qui survole la zone et retransmet les images en temps réel aux postes de commandement où sont réunis tous les corps de la police ainsi que des marins-pompiers de Marseille. "Toute la chaîne hiérarchique travaille en même temps" explique l'un des représentants de l'ENSP. Pour jouer les figurants indisciplinés, les adjoints de sécurité ou des cadets de la République sont réquisitionnés.

Le résultat donne des interventions plus vraies que nature, "C'est tellement proche de la réalité que cela donne parfois quelques bobos" reconnaît le major de police Mialhe.

Le poste de commandement surveille les interventions via les images filmées par l'hélicoptère. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Baptiste Manzinali

Baptiste Manzinali

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio