Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 24.03.2016 - eloise-levesque - 2 min  - vu 160 fois

L'ECO DU MARDI "L'apprentissage, pas une voie de garage !"

Clémence Boyer a endossé la casquette de Kéolis. DR

Comme chaque semaine, l'Éco du mardi - en partenariat avec les CCI Nîmes et Alès - vous propose un zoom sur une activité économique du département. Pour ce mois de janvier, retrouvez un sujet sur le thème de la formation. Portrait d'une jeune étudiante en apprentissage.

Clémence Boyer a 17 ans et vient de St-Jean-du-Pin, près d'Alès. Loin du cliché de l'adolescente, la jeune fille arbore déjà un discours bien rôdé et la motivation nécessaire à une future carrière réussie. Il faut dire qu'elle semble avoir déjà trouvé la branche qui lui correspond.

A la sortie du collège, Clémence a un niveau suffisant pour passer en seconde générale, mais en a marre de l'école. "J'avais envie de rentrer rapidement dans le concret", se souvient-elle. Elle décide donc de se tourner vers le professionnel et opte rapidement pour un bac en alternance Accueil relation client et usager, dispensé près de chez elle, au CFA d'Alès. "J'aimais bien le contact avec les gens, et tenter de les satisfaire", commente-t-elle.

Pendant 6 mois, la collégienne encore inexpérimentée tente de trouver une entreprise pour l'accueillir. En vain. "Je sortais de 3e, et je ne savais pas me présenter face à un employeur. On me répondait qu'on avait pas de besoins". Mais une alternative s'offre à elle : l'école de l'apprentissage, qui accompagne les jeunes dans leurs recherches. Dès la première étape du speed-dating, elle est remarquée par Kéolis qui l'embauche dans la foulée.

Une intégration réussie 

Clémence vient d'entamer sa 3e et dernière année, au sein du service marketing et communication de l'entreprise qui gère de réseau de bus de la capitale cévenole. "Je gère les réclamations, le Facebook, et je réponds au téléphone. Je suis un relais entre les usagers et la direction", souligne-t-elle. Mieux, la jeune fille, encore mineure, sent qu'on lui fait confiance, et les responsabilités se multiplient. Elle a récemment crée une opération de communication météo, et organisé un concours en démarchant les commerçants alésiens. "Il y a du prévu et de l'imprévu, ça me plait, j'apprends tous les jours".

L'an prochain, celle qui voulait arrêter l'école veut poursuivre sur un Bac+2 Gestion d'unités commerciales, puis sur une licence. Mais craint encore de prendre son envol. "Si je fais mes preuves dans cette entreprise implantée mondialement, je pourrais peut-être y rester", espère-t-elle. En attendant, elle continue d'évoluer au jour le jour, enthousiaste comme un enfant dans un magasin de jouets. "Non, l'apprentissage n'est pas une voie de garage. J'ai trouvé ce qui me plait, c'est très motivant !".

Eloïse Levesque

Economie

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