Mardi soir, au centre André Malraux, la vice-présidente du Département en charge de la politique de la ville, Amal Couvreur, et son binôme Christian Bastid (PCF) ont adressé leurs voeux à la population du 2eme canton.

« 2015 a été une année difficile. Nous avons tous été blessés par les événements meurtriers survenus dans notre pays. Toutefois, nous avons su faire face à ceux qui voulaient nous diviser, nous avons su nous relever, nous rassembler et faire triompher la vie », a introduit Amal Couvreur.

«Fragiles bien que très déterminés »

Élue sans étiquette depuis neuf mois, la Nîmoise court actuellement son premier mandat au Département : « Ce sont neuf mois de batailles qui vont continuer car il n’est pas besoin de vous rappeler que notre Majorité est relative, que nous pouvons prendre des engagements mais que nous sommes du fait même de cette Majorité relative, fragile bien que très déterminée ».

En ligne de mire : le vote du budget, repoussé à avril. « S’il se produit ce qui s’est produit lors des dernières commissions permanentes où la droite, les Républicains, l’UDI et l’Extrême Droite ont rejeté, ensemble, un rapport sur la solidarité internationale ou le financement des syndicats, la machine est bloquée », rappelle Amal Couvreur.

Pour surmonter ces obstacles, l'élue appelle à jouer collectif. La clef de la réussite : « Il faut que l’on dise « nous ». Ensemble, contre la pauvreté, la marginalisation, le chômage. En ma qualité de vice-présidente en charge de la Politique de la ville et de la Jeunesse, mon unique objectif est de tenter d’améliorer le quotidien, la vie dans nos quartiers, pour rétablir l’égalité républicaine », poursuit Amal Couveur, « la Politique de la ville, ce n’est pas seulement le financement des actions associatives, c’est la vision globale de la ville ». Et de formule le souhait : « que l’année qui commence soit placée sous le signe de l’unité. Le Gard est un Département de diversité et de tolérance. Nous en sommes fiers comme nous sommes fiers de nos valeurs de fraternité et de solidarité ».

Coralie Mollaret