Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 01.03.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 174 fois

IL Y A 4 ANS... Pour Eric Giraudier, la Corée du Nord n'était pas loin de Nîmes

Eric Giraudier et Henry Douais. Photos : SM et CM/OG

Il y a 4 ans, le dénouement de l'élection à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nîmes connaissait sa fin. Henry Douais était élu le 25 février grâce à une victoire écrasante. Eric Giraudier, son opposant, s'indignait sur le score et la manière de procéder.

C'est un coup du hasard mais aujourd'hui, 4 ans plus tard, c'est encore devant le Tribunal de Nîmes que les duellistes vont une nouvelle fois s'affronter. En 2012, les collèges "services", "commerce" et "industrie" sont remportés par la liste d'Henry Douais. Le nombre de suffrage exprimés, sur les trois collèges confondus, a permis à Eric Giraudier de dire que ces élections n'étaient pas conformes à la loi.

Avec un taux de participation record se situant autour de 30 à 31 %, les sièges à pourvoir ont donc été trusté par la liste portée par Henry Douais, ancien adjoint au maire de Nîmes et président de la CGPME du Gard. Une participation anormale qui titille le perdant, "du jamais vu pour des chefs d’entreprises qui n’ont, la plupart du temps, pas la possibilité de se rendre en préfecture pour récupérer le matériel de vote pour une élection qui fait suite à une première annulation" avoue Eric Giraudier.

"Plusieurs milliers de bulletins de vote se sont retrouvés dans la nature" lâchait Eric Giraudier sans révéler l’ensemble des détails matériels qui avaient été mis à disposition du juge administratif. "Le juge a déclaré comme tout à fait recevable le recours en annulation et le tribunal devrait statuer au minimum d’ici à quatre semaines", poursuivait Giraudier évoquant un délai qui pourrait néanmoins s’étendre jusqu’à quatre mois.

Avec près d'un tiers des bulletins qui sont parvenus dans les deux derniers jours précédents l'élection, les questions se posent. On parlait aussi de 3.500 bulletins environ "partis dans la nature", provenant de personnes qui avaient voté en 2010, lors de la dernière élection en date.

"A Nîmes, je crois que c’est pire qu’une république bananière, c’est la Corée du Nord! Des personnes veulent concentrer le pouvoir", déclarait alors Éric Giraudier, sous-entendant clairement le pouvoir en place sur la ville, et rappelant que "la loi demande à ce que les chefs d’entreprise participent en tant qu’interlocuteurs aux décisions, ce qui veut dire que nous ne sommes pas des bénis oui-oui".

Anthony Maurin

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