Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 28.06.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 367 fois

GARD La Sécurité Civile pourra atterrir sereinement à Garons

Didier Lauga, Préfet du Gard, Luc Ankri, sous-Préfet en charge du projet, Jean-Paul Fournier, Président du Syndicat Mixte de l'Aéroport Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes et l'architecte de la future base de la Sécurité Civiles non loin de l'aéroport (Photo Anthony Maurin).

La base de la Sécurité Civile, bientôt installée sur le site de Nîmes-Garons, sera livrée en février 2017. Une visite de chantier histoire de voir l'avancée des travaux était au programme du Préfet du Gard, Didier Lauga et de Jean-Paul Fournier, Président du Syndicat Mixte de l'Aéroport Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes.

Route barrée pour accéder au site à cause d'un feu qui envahira même une partie de la base militaire, la visite s'annonçait épique et chaude. Après quelques tribulations, l'arrivée sur le site offre une vision à 360°. La façade ultra-white de l'édifice plane, comme suspendue dans les airs.

Les travaux devraient être finis en février 2017 (Photo Anthony Maurin).

On peut y voir l'allégorie d'une aile d'avion, d'une carlingue qui flotte sur un sol de chantier. Un avion encore amoché mais qui se fait une beauté. L'architecte évoquera "un bâtiment signature, surtout vu du ciel! On devine clairement une aile d'avion et le logo de la Sécurité Civile sera visible". Délais et enveloppe seront tenus.

La qualité des travaux en cours et des matériaux choisis ne laissent pas de doute quand à la livraison du chantier. Pour satisfaire tout le monde, l'adoption d'une construction adaptée à son environnement était primordiale. La Méditerranée, son climat, ses plantes endémiques... Les fenêtres ne sont pas directement exposées aux rayons solaires quand l'astre atteint sa puissance maximale, l'isolation est ultramoderne et efficace et la construction offre du volume très économe en énergie.

A l'arrière, depuis le pélicandrome, proche du tarmac, la base prend une autre allure (Photo Anthony Maurin).

"Les travaux seront finis en février 2017. L'exploit concernant le planning est passé! On sait qu'on ne sera pas en retard... Par contre, pour obtenir le permis de construire, ça a été beaucoup plus compliqué avec les contraintes administratives et écologiques!" affirmait quant à lui Luc Ankri, sous-Préfet en charge du projet.

Une vingtaine d'avions pourra stationner sur le site et une cantine est prévue pour une cinquantaine de personnes quand la faim tiraillera les estomacs.

Spacieuse, la nouvelle base plaît déjà à ceux qui vont "l'habiter" (Photo Anthony Maurin).

A côté de cette coquille encore vide, une extension abritant un amphithéâtre de 150 places et 8 cabines de simulations de vol dans un véritable pôle unique. "Il en existe très peu dans le monde et le numéro un est celui de Sacramento aux USA. Mais Nîmes est encore mieux!" poursuit fièrement Luc Ankri.

Il en va de même pour le fameux pélicandrome... Cette base de ravitaillement en produit retardant ou en eau pour les avions bombardiers d’eau sera un modèle du genre, le plus performant du France! "Les pilotes seront bien mieux ici qu'à Marignane. J'en ai vu quelques uns et ils sont unanimes. Nîmes conforte son statut!" conclut le Préfet Didier Lauga.

Rappelant l'aile d'un avion vue du ciel, la base, en façade, a des allures de carlingue (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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