NÎMES Le Musée de la Romanité aura son jardin et son logo
Espace ouvert, libre d'accès, lieu public par excellence destiné aux Nîmois, le jardin du Musée de la Romanité commence à prendre ses formes définitives. Il sera certainement agréable d'y flâner, de s'y promener et de s'y retrouver et avec en son coeur les fondements de la défense nîmoise, les vestiges d'un rempart. Ce rempart, restauré et mis en valeur bien qu'il l'était déjà alors qu'il ornait le jardin de l'ancien hôpital, est le lien qui relie le musée au jardin. Vous savez, les pointillés que vous pouvez observer sur le Parvis des arènes représentent le marquage au sol de ce rempart hélas enterré.
L'espace extérieur sera comme prévu divisé en trois strates. La plus haute, la plus moderne. Celle du milieu représentera quant à elle la flore romaine et celle la plus encaissée, la plus basse et reliée à l'auditorium, la partie pre-romaine, celtique ou gauloise si vous voulez.
La topographie actuelle se prête naturellement à ce genre de scénographie et les espèces qui orneront le parc seront choisies pour avoir été endémiques ou importées lors de chaque période. Des acanthes, des cyprès, des lauriers, des buis, du romarin, de la myrte... Que du feuillage persistant pour conférer à ce lieu un sentiment d'immuable plantation.
Se reflétant sur les vitres du Musée, le jardin semble plus grand, touchant le ciel lorsque l'on se trouve sur le cheminement de la couche inférieure. Avec 3400m² de champ dont 1400 de "prairie" les badauds auront de quoi faire. 37 arbres, 513 arbuste et plus de 3800 autres plants seront au rendez-vous des amoureux de la nature et de sa diversité. Tout sera fini fin mars.
Autre nouvelle, le Musée de la Romanité a son logo. Pour Bernard Reilhac, Directeur de la SPL Culture et Patrimoine qui gère le Musée, "L'objectif était de créer une identité propre au Musée. L'Antiquité au présent était une porte d'entrée sur l'histoire de la ville et du territoire. L'offre muséale sera nouvelle et innovante et l'expérience sera immersive. Nous avons spécifiquement créé une typographie, inspirée de l'épigraphie romaine pour l'occasion".
Au total, le coût du projet du jardin atteint 1,3 million d'euros HT (et hors restauration du rempart).
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