Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 27.02.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 688 fois

LE 7H50 de Laurent Burgoa : "Nîmes a plus que jamais besoin d'investissement pour ses quartiers"

(Photo Anthony Maurin)

À la mi-février, le préfet du Gard, Didier Lauga, le président du Département, Denis Bouad, celui de Nîmes métropole, Yvan Lachaud, le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, et son adjoint délégué à la Rénovation urbaine, au Contrat de ville et au logement social, Laurent Burgoa, se sont déplacés à Paris pour défendre le dossier Nîmois dans le cadre de l'ANRU 2. Ce matin, Laurent Burgoa fait le point pour Objectif Gard.

Objectif Gard : Quel était l'objet de ce déplacement à Paris ?

Laurent Burgoa : Nous avons défendu le projet urbain de Nîmes et fait en sorte d'obtenir une autorisation pour un démarrage anticipé des travaux de réhabilitation des quartiers. L'idée est d'aller un peu plus vite. Il s'agit donc d'une réunion intermédiaire, plus technique mais à la fois essentielle. Le plus important c'est l'unisson montrée à Paris par l'ensemble des acteurs du territoire. C'est un point extrêmement positif qui montre que sur ce territoire il y a une réelle volonté politique de faire aboutir ces dossiers.

Vous avez obtenu des avancées ?

C'est trop tôt pour le dire. Nous devrions recevoir une réponse officielle dans les semaines qui viennent. Ceci étant, nous avons bon espoir car la ville de Nîmes a plus que jamais besoin d'investissement pour ses quartiers. Et les habitants ne comprendraient pas que l'État ne donne pas un coup de pouce. Ce serait un mauvais signal qui serait envoyé. Imaginez, on parle de 671 millions d'euros pour les 3 quartiers : Valdegour, Pissevin et Chemin-Bas d'Avignon. Aujourd'hui, l'aide de l'État se situe autour de 35% de ce montant. Ce n'est pas suffisant. Nous avons besoin d'un effort supplémentaire pour atteindre un accompagnement financier de l'ordre de 50%. Ainsi, sur 15 ans, nous pouvons avancer raisonnablement.

Quelles sont les priorités ?

Elles sont nombreuses. Plusieurs immeubles appartenant à Habitat du Gard devront être détruits. Je pense à Jean Perrin, Avogadro pour Valdegour. À Jean Moulin, l'immeuble Bruguier au CBA. On peut évoquer également l'école du Mas de Teste ou encore pour le Département, à la restructuration du collège Diderot. Mais la question qui se pose est aussi liée au relogement. À ce stade, ce sont 400 familles qui sont concernées. Il est donc primordial que l'on connaisse rapidement les intentions de l'État pour nous permettre d'anticiper et d'accompagner les Nîmoises et les Nîmois au changement dans leur quartier.

Propos recueillis par Abdel SAMARI

Abdel Samari

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