En effet, les militants ont mis en vitrine des modèles réduits de trains, et s’en servent non pas pour jouer avec, mais pour faire passer un message.
« C’est pour montrer notre soutien aux cheminots et à la SNCF », explique leur porte-parole, Geneviève Sabathé. Et c’est aussi un moyen d’aborder les passants : « et ils disent que la SNCF ne peut pas être autre chose qu’une entreprise nationale et qu’il faut défendre le train et notamment les lignes de proximité. » Des lignes que l’Insoumise fait passer en priorité : « les lignes à grande vitesse je m’en fous, il faut se battre pour la proximité, comme la ligne de la rive droite du Rhône. » Sur ce dossier, elle n’hésite d’ailleurs pas à « rendre hommage » au vice-président de la Région délégué aux transports, le Communiste Jean-Luc Gibelin.
Pour Geneviève Sabathé, « le problème de la SNCF c’est la Commission européenne qui pousse à la libéralisation et à la privatisation. Cette Europe ultralibérale, les gens la rejettent partout. » Et sur le modèle de cette action, elle compte « rebondir sur l’actualité pour offrir un espace de parole » via la maison des Insoumis, « qui va s'ouvrir de plus en plus vers l’extérieur. »
Th.A