NÎMES Corot au trot c'est jamais trop

En tout, bâtiment et agence, il aura fallu débourser plus de 10 millions d'euros. Une somme qui n'est finalement pas si élevée que cela pour un secteur qui a été délaissé et qui a du mal à renaître de ses cendres. En attendant mieux, c'est petit à petit que les nouveautés font leur nid. La dernière en date est double.
La destruction d'une partie (50 logements) de la résidence Corot et la réhabilitation d'une autre (124 logements) pour une nouvelle vie (et vue) offerte aux riverains à l'ombre des tours encore debout. Il y a à peine plus de 50 ans la place Corot comportait 174 logements. Après une retouche en 1985, il était donc devenu nécessaire de prendre en charge plus qu'un coup de peinture. Tout cela grâce à l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine.
Transformation visuelle, sécurisation, amélioration du confort des résidents, prise en compte du vieillissement de la population,économies d'énergie sont autant de points sur lesquels Habitat du Gard a travaillé pour amener un réel changement dans la vie quotidienne d'une partie des habitants de Pissevin sans pour autant imposer une augmentation de loyer.
Comme les bâtiments étaient en chantier, l'occasion était trop belle pour ne pas créer une nouvelle agence Habitat du Gard. Composée de 50 agents qui accompagnent au quotidien les locataires de Nîmes ouest, la structure est neuve et adaptée aux enjeux locaux.
Initié en 2014 par une consultation des locataires, le projet a mis quatre ans à se concrétiser. Pour illustrer le changement, Habitat du Gard a édité avec Jean-Claude Martinez pour les photos et Fabien Arnaud pour les textes, un livre noir&blanc d'une grosse centaine de pages ( Corot d'hier à aujourd'hui, la renaissance d'un quartier à Nîmes à 18 euros chez Suerte éditions). Des photographies exceptionnelles, des paroles de riverains, bref, l'histoire d'un quartier racontée avec goût.