Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 20.02.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 401 fois

GARD Accès aux médecins : Olivier Gaillard pointe des incohérences

Olivier Gaillard.

Élaboré par l'Agence régionale de santé (ARS), le zonage visant un meilleur accès aux médecins généralistes inquiète Olivier Gaillard, député de la cinquième circonscription du Gard.

Par une question orale posée en hémicycle mardi 19 février, le député Olivier Gaillard exprimait au secrétaire d’État rattaché à la ministre de la Santé et des Solidarités, les raisons de "l’inquiétude partagée, par les professionnels, élus et patients, de voir perdurer la méthodologie du zonage régional d’amélioration de l’accès aux médecins." Une problématique que l'élu avait abordé, début février, avec des professionnels de santé du territoire, lors d’une visite de la maison de santé pluriprofessionnelle au Vigan.

Mis devant le fait accompli

Le parlementaire gardois estime que ce zonage est "dans bien des cas incompréhensible car incohérent avec les réalités que l’on observe à l’échelle du large territoire des Cévennes où la médecine rurale est littéralement en voie de disparition." Le parlementaire gardois a également relayé la méthode "très unilatérale" ayant permis d’élaborer le zonage : "Les élus locaux, pourtant premiers concernés, ont été placés devant le fait accompli par l’ARS, face à un zonage régional préétabli."

Le bassin alésien, par exemple, est classé de la même manière que Montpellier alors que la nature de l'offre médicale et les besoins ne sont pas comparables. Le Pays viganais, quant à lui, ne figure pas en zone d'intervention prioritaire mais en zone d'action complémentaire, "alors que ce territoire est en grande fragilité à court terme. La population est vieillissante, les temps de trajets conséquents, l'offre de soins en tension avec le volume de la demande qui croit du fait du vieillissement."

Olivier Gaillard fait le même constat pour Sauve ou encore le bassin de Saint-Jean-du-Gard "où le nombre de médecins est passé de sept (il y a quinze ans) à trois actuellement". Le député se dit favorable à une véritable régulation de l’installation en passant par davantage d’obligations, comme celle de s’installer en zones sous-dotées qui pourrait s’envisager de manière temporaire et cyclique, en début de carrière.

Elodie Boschet

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