Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 09.03.2019 - norman-jardin - 3 min  - vu 6271 fois

FAIT DU JOUR Paul Bernardoni : « C’est clair et net, la possibilité de rester à Nîmes est là »

Prêté par les Girondins de Bordeaux, le gardien de but du Nîmes Olympique évoque son épanouissement dans le Gard et l’éventualité de prolonger l’aventure avec les Crocos
mise en avant le 9-3-2019

Paul Bernardoni, un cran au dessus (photo Anthony Maurin / Objectif Gard)

À 21 ans, l’international Espoirs est devenu, avec Nîmes, un des meilleurs gardiens de but français. Bien intégré chez les Crocos et adulé par les supporters, Paul Bernardoni ne ferme pas la porte à la possibilité de rester à Nîmes.

Objectif Gard : Que représente le Nîmes Olympique dans votre parcours ?

Paul Bernardoni : Troyes, c’était ma formation. À Bordeaux, j’ai connu les premiers moments difficiles, mais ça m’a beaucoup apporté sur le plan mental. Clermont, c’est l’année de la relance. Quant à Nîmes, ça représente l’épanouissement personnel et sportif. Le club est en train de grandir et c’est agréable de faire partir de cette histoire.

Paul Bernardoni a passé un palier à Nîmes (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

En quelques mois, vous êtes devenu l'un des chouchous des supporters nîmois, comment le vivez-vous ?

Ça fait bizarre et c’est flatteur. Si je vais en ville, je sais que je vais me faire interpeller deux ou trois fois, mais c’est toujours très agréable. Ici, les gens sont complètement dingues du Nîmes Olympique. Je n’ai jamais vu cela avant. J’ai trouvé beaucoup de relations humaines. Les gens n’hésitent pas à venir me parler, cela tombe bien car j’aime discuter, et montrer mes émotions. Vraiment, les supporters m’apportent du bonheur

« Ici, à peine les gens te connaissent, ils te font la bise »

Qu'est-ce qui vous a le plus surpris en arrivant à Nîmes ?

Le climat ! (Rire). On m’avait dit que dans le sud il faisait très chaud, et j’ai pu m’en rendre compte. Je suis né en Région parisienne (NDLR : Essonne) et là-bas, il n’y a pas souvent le soleil. Ce qui m’a aussi marqué, c’est la chaleur des gens. Ici, à peine ils te connaissent, ils te font la bise. Ça met tout de suite à l’aise.

Et sportivement ?

Les Crocos sont des guerriers, ils ne lâchent jamais. Les supporters, c’est pareil, ils nous poussent tout le temps. Parfois, ça peut nous faire faire des bêtises, mais souvent ça nous aide. En fait, Nîmes c’est une super famille qui t’ouvre ses bras.

 « Rester à Nîmes, c’est une option »

Votre prêt se termine cet été... Mais est-il possible de vous voir au Nîmes Olympique la saison prochaine ?

On est encore loin de tout ça. Bien sûr, rester à Nîmes c’est une option. Mais il peut se passer beaucoup de choses. Après, il faut voir ce que Bordeaux et Nîmes veulent faire. Mais c’est clair et net que la possibilité de rester est là. Ce que je veux, c’est jouer et aujourd’hui mon objectif c’est les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

Paul Bernardoni est très populaire auprès des supporters nîmois (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

 Comment avez-vous vécu le derby retour contre Montpellier ?

Je pense que certains préfèrent gagner deux fois Montpellier, et faire une saison galère, plutôt que faire une superbe saison, et perdre les deux matches. J’ai bien compris l’importance de ce derby. Deux semaines avant, tout le monde nous en parlé. Quand on est arrivé à l’échauffement, le stade était pratiquement plein. Je me souviens que lorsque Loïck a marqué son but, le stade a tremblé.

 Parlez-nous de l’arrêt que vous faite à la dernière minute de ce match ?

C’est l’un des plus beaux de ma carrière, parce qu’il a une importance énorme.

« Ce que je préfère, c’est les salins d’Aigues-Mortes »

Quel est le meilleur match nîmois de la saison ?

Je dirais Dijon à l’aller. Ça été dur, mais on a quatre occasions et on marque les quatre. En termes d’efficacité, c’est le meilleur, et en plus, on n’encaisse pas de but. Mais émotionnellement, je retiens celui à Angers lors de la première journée. Par moment, on était très mal et je me disais que la saison allait être galère, et finalement on gagne.

Comment Bernie (son chien) s’est-il acclimaté à sa nouvelle région ?

Très bien. Je vais le promener tous les jours. Cependant, il vit mal l’été, parce qu’il a très chaud, alors il reste sous la clim'. En même temps, il a une belle vie ce chien.

Bernardoni dans ses œuvres (Anthony Maurin / Objectif Gard)

Avez-vous eu le temps de visiter le Gard ?

J’ai fait tout Nîmes. Je vais souvent au Grau-du-Roi, comme cela je peux lâcher Bernie sur la plage. Ce que je préfère, c’est les salins d’Aigues-Mortes. Maintenant, il faut que j’aille voir le Pont-du-Gard et le parc national des Cévennes, pour ces paysages et les randonnées. Pour faire du vélo, je vais attendre les vacances car je ne veux pas risquer de faire une mauvaise chute en pleine saison.

Si un joueur vous appelle pour avoir votre avis sur Nîmes, que lui répondrez-vous ?

Cours prendre le premier train, n’hésite pas et vas-y !

Propos recueillis par Norman Jardin

Norman Jardin

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