Sujet sensible s'il en est, la tauromachie a plusieurs vocation. Spectacle culturel, mise en abyme personnelle, assurance d'une écologie saine et variée, protection des espèces animales...

Bref, beaucoup de choses dont le folklore local qui s'est, de tout temps, emparé de ces qualités pour en développer les plus purs aspects. Mais pour sauvegarder des toros et ce qui va avec, il faut les élever et quand on les élève, on les teste et on les combat. Nîmes métropole présente pour sa cinquième édition le grand bolsín taurin dont l'intérêt titille déjà les jeunes pousses.

La compétition, car c'est une compétition, se déroulera en deux temps. D'abord, place aux tientas de sélections le 24 août à Clarensac à 9h. Elle seront forcément suivies de la finale lendemain 25 août à 10h30 à Saint-Gilles. 33 apprentis novilleros ont candidaté en 2018, contre 16 en 2017. Les candidatures 2019 sont ouvertes jusqu’au 12 août à 12h à tous les apprentis toreros européens âgés de 16 à 21 ans (30 apprentis toreros maximum).

Les écoles taurines de Nîmes, Arles, Fourques ont présenté des élèves tels que Tristan Espigue (Fourques), sélectionné en finale. Les Français ont partagé les trois cartels avec les écoles de Badajoz, Almeria, Albacete, Navas del Rey, Madrid. Celles-ci ont présenté des élèves déterminés dont la motivation fut récompensée en finale. Adrian Villalba Mora, de l’école taurine d’Albacete en est le triomphateur 2018. Depuis la création du bolsín taurin en 2015, près de 12 éleveurs français du territoire ou limitrophes ont été choisis et 90 sélections ont été réalisées par le jury.

Pour s'inscrire, les futurs candidats envoyer des vidéos d’une durée de 5 minutes maximum chacune via clef USB ou liens hypertextes à Nîmes métropole, direction des affaires culturelles – traditions / bolsín taurin, Le Colisée, 3 rue du Colisée 30947 Nîmes - Francia. Mail : traditions@nimes-metropole.fr. Ces vidéos seront accompagnées d’articles de presse, d’un curriculum vitae taurin et devront être reçues avant le 12 août à 12h.