Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 06.06.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1291 fois

LE 7H50 de Sébastien Castella : « Que Simon Casas continue... »

Sébastien Castella (Photo Anthony Maurin)4

Ici à Nîmes en septembre dernier, Sébastien Castella a coupé les deux oreilles et la queue d'un toro de Nuñez del Cuvillo (Photo Anthony Maurin).

Il est le torero français par excellence. Il est le maestro qui s’est hissé au sommet de l’escalafon (classement des toreros) et qui est sorti des arènes de Madrid en triomphe. Il est devenu le numero uno dans le cœur de bon nombre d’aficionados. Invité du 7h50, Sébastien Castella est une des vedettes de la feria de Pentecôte qui débute ce jeudi. 

 Objectif Gard : Discret en-dehors des arènes, qui est vraiment Sébastien Castella ?

Sébastien Castella : Je suis un homme passionné et entier. J’habite dans un village à coté de Séville avec ma famille et je vis ma passion de torero avec beaucoup de professionnalisme depuis près de 20 ans.

Pour le Biterrois que vous êtes qu’évoque Nîmes ; la ville et ses arènes ?

Béziers, c’est ma ville et c’est vrai que je le dis dans le monde entier, mais Nîmes est une ville très belle que j’aime beaucoup. Ses arènes représentent énormément pour ma carrière car j’y ai eu de grands succès.

Vous êtes un peu le parrain de cette feria de Pentecôte à Nîmes. Pourquoi ?

Je pense qu’il est important de mettre en avant cette feria. Simon Casas a monté une grande feria et le mano a mano entre Roca Rey et moi-même en est le cartel le plus important. J’ai souhaité m’investir pour que cette feria soit un grand succès populaire.

Durant votre carrière, vous vous êtes hissé au sommet de la planète taurine en ouvrant les grandes portes des plus prestigieuses arènes. Comment un petit Français parti de rien analyse cet exploit ?

L’analyse est simple. J’ai toujours voulu être une figura del toreo et grâce à ma passion et à mon dévouement pour ce métier, j’y suis arrivé. Il faut croire en ses rêves et j’en ai encore d’autres…

Dimanche 9 mai vous disputez donc ce mano a mano avec Andrés Roca Rey pour un après-midi détonnant. Êtes-vous satisfait de votre positionnement au sein de ces cartels 2019 ?

Oui, très satisfait. Quand Simon Casas m’a proposé ce cartel, j’étais très heureux. Andres Roca Rey est un grand torero et j’espère que les arènes seront pleines afin de vivre une grande après-midi. Pour cette corrida, je sors une communication spéciale en diffusant des grandes affiches en 4X3 qui seront posées dans toute la région.

Votre tauromachie semble évoluer. Vous souhaitez prendre le temps de faire passer le toro lentement, de profiter et d’allonger sa charge. Changer votre concept était nécessaire pour prendre à nouveau du plaisir dans le ruedo ?

Oui, ma tauromachie a beaucoup évolué ces dernières années. Je ressens le toreo d’une façon différente et désormais je prends beaucoup de plaisir en toréant plus lentement.

Juan Bautista est en passe de prendre sa retraite. Une nouvelle génération française prometteuse arrive bientôt sur le devant de la scène. Quelle sera votre place sur l’échiquier taurin en 2020 ?

En 2020, je vais fêter mes 20 ans d’alternative. Je veux rendre à l’aficion tout l’amour qu’elle m’a donné. C’est pourquoi, je vais annoncer ma temporada 2020 pour la feria de Béziers de 2019 lors d’une conférence de presse. Avec quelques surprises à la clefs…

La délégation de service public arrive à son terme pour les arènes de Nîmes. Simon Casas les gère depuis les années 1980 mais semble encore maîtriser l’univers taurin en étant aussi devenu l’empresa des arènes de Las Ventas (Madrid). Que désirez-vous pour l’avenir nîmois ?

Ce que je désire est simple : que Simon Casas continue. Vous savez, Simon est le plus grand impresario du monde taurin car il dirige plusieurs grandes arènes et surtout les arènes de Madrid. Mais il représente plus que ça. Simon avant tout, c’est Nîmes… Il met les arènes de Nîmes, la ville de Nîmes et la tauromachie française en avant depuis des années et tout cela se respecte.

Avez-vous un petit mot à dire aux lecteurs d’Objectif Gard ?

Je leur donne rendez-vous pour cette grande feria de Nimes et je les remercie pour leur soutien.

Sébastien Castella à Nîmes en 2017 (Photo Archives Anthony Maurin) • Anthony MAURIN

Anthony Maurin

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