Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 19.08.2019 - veronique-palomar - 4 min  - vu 4732 fois

FAIT DU JOUR La Fête votive de Vauvert racontée par Katy Guyot

Nous avons laissé la parole et l'image à Katy Guyot pour qu'elle partage sa fête votive avec nous.
Fete votive de Vauvert 2019 (photo un katy Guyot)

Katy Guyot est vauverdoise et pour rien au monde elle ne manquerait une fête votive. D'abord petite fille aux manèges du champ de foire avec sa grand-mère, puis adolescente et aujourd'hui avec la responsabilité d'une élue qui siège au conseil municipal comme première adjointe. Appareil photo en main elle nous livre sa fête votive. 

Le meilleur moment

Ce déjeuner à la fourchette avant d'attaquer la journée est un moment magnifique de calme et de convialité (photo katy Guyot)

Au fil des années, ça change. Aujourd'hui le moment que je préfère c'est les prés. Avant d'y aller on se retrouve au bar des Halles pour un café. On se regroupe. Puis on part en vélo ou en voiture. C'est année, il y avait un monde fou et un énorme bouchon. Ce n'était pas pénible, tout le monde était de bonne humeur, ça s'est transformé en bon moment.  Chacun apporte quelque-chose à manger ou à boire. On fait du feu pour faire griller des saucisses. C'est l'heure des retrouvailles au calme et dans la fraîcheur du matin. Certains apportent de la Carthagène (liqueur de plantes (ndr)), on compare… C'est un moment de sérénité et de légèreté plein de charme.

Autour du bouaou, les gardians se préparent photo katy Guyot)

Puis l'on se rend au Bouaou (arènes sommaires dans les prés (ndr)), les gardians trient les taureaux, puis lorsqu'ils sont prêts les taureaux glissent au milieu des chevaux et l'abrivado commence. À chaque fois, j'en ai des frissons.

Journée sans temps mort

Des courses tous les jours et à chaque fois : frisson garanti (photo katy Guyot)

Dès que l'abrivado part tout le monde suit et on arrive aux arènes pour la vachette de midi. La sortie des arènes sonne le début de l'apéro. Un temps élastique qui varient en fonction des âges et des gens. Ensuite, certains vont déjeuner dans l'un des restaurants de la ville. Mais les Vauverdois privilégient ce moment pour s'inviter en famille ou entre amis, les uns pour une rouille, les autres autour d'une gardiane. Ceux qui choisissent la deuxième option manqueront à coup sûr la course de 17h et reviendront aux arènes pour le départ de la bandido à 19h. Quand on est raisonnable, on a pris le temps de la détente, d'une douche voire d'une petite sieste. Ladite sieste s'imposant assez vite au fil des jours de fête.

C'est l'heure de l'apéro du soir, des concerts dans la ville, allez siroter un verre en musique, faire un tour au bal apéro puis l'on décide de dîner soit chez des amis ou de la famille soit au restaurant avant un dernier tour à la fête …

L'esprit de la fête

Des concerts et des spectacles de qualité gratuits partout dans la ville (photo katy Guyot)

Depuis que je suis toute petite, la fête fait partie de ma vie. Je suis tombée dedans comme Obélix dans la potion magique. D'abord, je pense que la fête de Vauvert est celle qui attire le plus de monde et la plus belle de toutes.  À Vauvert, il y a beaucoup d'animations et de spectacles de qualités gratuits. C'est rassembleur. La fête unit tous les âges et de toutes appartenances sociales. C'est un moment rare de communion. Tout le monde parle, blague … Les gens se retrouvent aussi, il y en a que je vois une fois par an. C'est un plaisir. L'incident pendant le toro piscine cette année, c'était exactement le contraire. Un débordement et des comportements à l'inverse de l'esprit de la fête. triste et contrariant.

Entre plaisir et responsabilité

Petit déjeuner offert  par Laurence Emmanuel aux agents et un maire présent partout  du soir au matin ('photo journal du maire)

Bien sûr lorsque l'on est en responsabilité, il y a des choses que l'on voit et que l'on éprouve qui sont un peu différentes que lorsque nous étions jeunes. Aujourd'hui, je suis impatiente, toujours en phase avec la liesse du départ et je suis soulagée lorsque c'est fini et que tout s'est déroulé sans accident. Cette année encore, tout s'est bien passé. Tous les policiers municipaux étaient présents. Chaque année, aucun d'entre eux ne prend de congés à ce moment là, les élus non plus d'ailleurs. En première ligne le maire qui est partout et tout le temps. Il veille à tout et ne ménage pas son énergie.

Hommage particulier au grand organisateur

Bruno Pascal, à droite de la photo, est le grand ordonnateur de la fête votive. Adjoint aux festivités, il est sur tous les fronts 24h sur 24. C'est lui qui règle l'organisation générale et tous les détails avec expérience et sang-froid. À ses côtés, une figure de la fête, Georges Auguste, conducteur de calèche (photo katy Guyot)

Et puis il y a les agents sur le pont eux-aussi et les élus qui se relaient pour assurer des permanences. Mais surtout, je voudrais rendre un hommage particulier à Bruno Pascal, notre adjoint aux festivités et manifestations taurines. C'est lui, qui organise tout, veille à tout et pallie à tous les impondérables. Et il y en a toujours de nombreux. Cette année, il a fallu faire face au remplacement d'un taureau blessé, à une abrivado dont tous les taureaux s'échappent … Il est 24/24, présent attentif et rien ne serait aussi bien sans lui. Chapeau !

Instantanés

Le 15 août c'est blindé!

Une foule exceptionnellement nombreuse le 15 août  Katy Guyot (photo katy Guyot)

Ce n'est pas une journée à thème et pourtant elle est particulière. Malgré tout ce qui se passe ailleurs, c'est le 15 août que la fête rassemble le plus de monde et cette année particulièrement. C'était blindé partout et jusqu'au bout.

La journée à l'ancienne

Tous les primés du concours posent pou la photo ! (photo journal du maire)

Cela fait plus d'une vingtaine d'année que la journée à l'ancienne est un joli moment. Je pense que l'on pourrait l'améliorer en faisant défiler tous les gens costumés ensemble plutôt que de les voir se mélanger à la foule, ce qui est dommage à mon sens.

Voyage dans le temps (photo katy Guyot)

24 taureaux en bandido

On a beau être habitué une bandido avec 24 taureaux, c'est impressionnant ! (photo katy Guyot)

La fête votive va s'achever par l'embrasement des arènes. Ensuite, comme c'est la tradition nous irons manger en ville et nous finirons la fête par le "chichi" (beignet (ndr)).

Propos recueillis par Véronique Palomar Camplan

Véronique Palomar

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