NÎMES Jérôme Puech va réveiller Nîmes
À raison de deux candidatures par semaine jusqu'à la fin de l'année (Daniel Richard a annoncé la sienne aux Jardins de la Fontaine mercredi soir), Nîmes peut vite avoir plus de candidats que d'électeurs ! Pour le cas de Jérôme Puech, investi par le Parti socialiste, c'est encore autre chose.
Amal Couvreur, binôme du PFC Christian Bastid au Département, soutient l'ancien élu à la jeunesse sous la municipalité Clary (1995-2001). De son côté, Jérôme Puech himself avait laissé entendre qu'il pourrait rallier la bannière du chef d'entreprise (Daniel Richard) de 75 ans si EELV en faisait de même. C'est le cas pour les écolos.
Pour l'heure, c'était dans un Café Olive bondé que le plus jeune des candidats annoncés a lancé sa campagne. Devant une centaine de personnes, Jérôme Puech a décliné ses trois priorités. "Trois urgences, sociale et économique, démocratique et écologique." À 46 ans, Une à Nîmes et ses 21 000 fans, c'est lui. Magnia Nîmes aussi.
Dans la salle, des têtes connues, d'autres moins mises en lumière. Des jeunes, mais aussi des têtes chenues. Corinne Giacometti, Alain Fabre-Pujol, Amal Couvreur, Christian Bastid, Catherine Bernié-Boissard, Denis Lanoy, Françoise Bons, Alexandre Pissas ou encore Alain Clary sont de la petite fête.
Pour balayer les urgences, voici les solutions proposées. Pour l'économie et le social, la création d'emplois locaux et de commerces de proximité. Le développement de l'aéroport et de la gare de Manduel, l'économie sociale et solidaire et l'accès à l'emploi, au logement, à la santé et à la culture pour le plus grand nombre.
Concernant le manque de démocratie à Nîmes, associer les citoyens à la prise de décision, proposer un référendum local pour les grands projets, faire des budgets participatifs, offrir une autonomie aux conseils de quartiers et avoir une gestion entièrement transparente.
Enfin, parlons écologie. Gratuité des bus, développement des mobilités, croissance de la production d'énergie, développement du tri des déchets et création d'une ceinture agricole pour une consommation locale et bio si possible.
"Je me suis lancé en politique car je cherchais l'admiration de mon cévenol de papa qui est venu ce matin. Je vois mon professeur d'économie au Lycée Daudet tout comme celui avec qui j'ai fait un CAP en politique, Alain Clary, pour lequel j'étais adjoint à la jeunesse puis à l'urbanisme entre 1995 et 2001", lance le candidat.
Pourquoi lancer une campagne alors même que le rassemblement est encore d'actualité à gauche ? "Pour vous dire qu'on y travaille ! Il faut que la gauche se réunisse autour d'un projet, ma petite personne passera après ! D'abord le rassemblement car nous sommes attendus au tournant, il y a une vraie opportunité d'offrir une alternative à Jean-Paul Lachaud ou Yvan Fournier", assure Jérôme Puech qui fera partie de la réunion prévue mardi soir prochain. Une réunion qui conviera l'ensemble des forces de gauche à se réunir pour avancer. "Je vais proposer que les électeurs fassent comme à Toulouse, qu'ils puissent voter via Internet ! En avant pour le rassemblement !", conclut Jérôme Puech sur la mélodie d'Un autre Monde de Téléphone.
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