GARD Sept maisons « France services » labellisées
C’est l’une des mesures du Président Emmanuel Macron pour répondre à la crise des Gilets jaunes.
Emploi, retraite, famille, santé, ou encore accès au droit… Les démarches administratives relèvent parfois du parcours du combattant. « Et quand vous habitez en milieu rural sans accès à Internet, c’est encore pire ! », abonde Olivier Martin, président de la Communauté de communes Cèze-Cévennes. Pour certains, ces actes sont anodins. Pour d’autres, leur non-aboutissement peut conduire à la précarité.
L’an dernier, sur les ronds-points, plusieurs Gilets jaunes se sont indignés de la désertification des territoires, notamment ruraux, par les services publics. La semaine dernière, les élus départementaux votaient un vœu contre la « casse du service public », dixit l’élu de la Grand’Combe Patrick Malavieille au sujet de la restructuration du réseau de trésoreries.
Ce jeudi, entouré d’élus et d’associations, le préfet a présenté l’une des réponses du Président Emmanuel Macron : les maisons "France services". Sur le papier, pas de grande révolution. Ces structures sont plutôt des évolutions des anciennes. « C’est une montée en gamme des Maisons de services publics qui existaient déjà », confirme le préfet, Didier Lauga, qui a confié la gestion du dossier à la sous-préfète du Vigan, Joëlle Gras.
Structures déjà existantes
Dans le Gard, sept structures seront labellisées en janvier (le PIMMS Nîmes, l’association La Calade à Sommières et Calvisson, le CCAS d'Aigues-Mortes, la communauté de communes Cèze-Cévennes au Pont du Gard et à Saint-Ambroix).
Parmi les 30 critères de sélection pour décrocher le label, les structures devaient disposer de deux agents d’accueils en capacité de recevoir du public au moins 24 heures par semaine. La vraie nouveauté, c’est le partenariat avec neuf acteurs (La Poste, Pôle emploi, la Caisse des allocations familiales, la Mutualité sociale agricole…) qui pourront désigner un référent ou carrément tenir une permanence.
Cette montée en gamme s’accompagne de financements : 30 000 € par an pour chaque structure. D’ici 2022, l’État ambitionne de créer une maison "France services" par canton, soit 23 dans le Gard. À présent, c'est à l’ensemble des acteurs de jouer le jeu afin de faire réussir ce projet.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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