Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 20.01.2020 - stephanie-marin - 3 min  - vu 463 fois

LE 7H50 de Philippe Michelutti, président de l'Arc Club de Nîmes : "Ce tournoi est un fait de gloire pour l'organisation"

Philippe Michelutti, président de l'Arc Club de Nîmes. (Photo : Stéphanie Marin/Objectif Gard)

1 169 archers venus du monde entier - soit une cinquantaine de pays représentés - ont répondu à l'invitation de l'Arc Club de Nîmes qui organisait du 17 au 19 janvier 2020, son 22e tournoi international de tir à l'arc en salle, Le Sud de France – Nîmes Archery Tournament. Un tournoi qui est également le support d'une étape du circuit mondial Indoor World Series (Macao, Strassen, Rome, Sydney et Las Vegas).

Objectif Gard : Avant d'en venir à ce tournoi international organisé ce week-end au Parnasse - parc expo, parlez-nous de la discipline. Comment la définiriez-vous ?

Philippe Michelutti, président de l'Arc Club de Nîmes : C'est un sport accessible à tout le monde, pour lequel la maîtrise de soi est nécessaire. J'ai toujours l'habitude de dire que lorsqu'on accueille des jeunes - surtout la jeunesse actuelle qui est assez turbulente - au bout de trois mois, on ne les reconnaît plus. C'est un sport qui permet à nos jeunes de se poser, de respecter des règles notamment de sécurité. Et puis, c'est une discipline où on se bat contre soi-même, ça les pousse vers l'excellence.

Comment Nîmes est-elle entrée dans le calendrier du circuit mondial Indoor Archers World Series, cinquième étape après Macao (Chine), Strassen (Luxembourg), Rome (Italie) et Sydney (Australie) et juste avant celle de Las Vegas (États-Unis) les 7 et 8 février 2020 ? 

L'explication est assez ancienne. Les excellents archers à l'origine du club nîmois, Olivier Grillat, Jean-Christophe Pellegrinato entre autres, ont tiré lors du plus gros concours en salle qui se trouve à Las Vegas et qui réunit environ 3 500 archers. Cette année on m'a annoncé 5 000 ! Ils ont voulu faire la même chose, de manière plus modeste en termes d'accueil d'athlètes. Notre jauge maximale est de 1 200 archers.

Tanja Jensen, archère danoise et l'Estonienne Lisell Jaatma, au Parnasse à Nîmes le dimanche 19 janvier 2020. (Photo : Stéphanie Marin/Objectif Gard)

Quelles sont les retombées économiques du Nîmes Archery Tournament, le plus gros rassemblement de tir à l'arc européen ?

C'est le deuxième événement après la Feria en termes de nuitées nous a-t-on dit. Pour vous donner un ordre d'idée, on fait entre 7 000 et 8 000 nuitées d'hôtellerie sur les trois jours de l'événement, qui a lieu en janvier, un mois creux pour l'hôtellerie. De manière globale, on génère, selon une étude réalisée il y a trois, quatre ans par la Chambre de commerce et d'industrie du Gard, environ deux millions d'euros de retombées économiques au niveau national. Cet événement est donc devenu très important pour une partie de l'économie nîmoise. Pour l'organisation, c'est un fait de gloire.

Nous sommes au mois de janvier, donc encore dans la période des vœux. Quels sont ceux de l'Arc Club de Nîmes ?

Notre projet actuel est de faire partie du mouvement Paris 2024 et à ce titre-là, nous souhaitons accueillir des athlètes internationaux en préparation à Nîmes. Nous avons donc monté un projet avec la Ville pour la modernisation de nos installations au stade de l'Assomption, qui ont pour partie plus de 30 ans. Le pas de tir extérieur, par exemple, date des années 80. Nécessairement, le temps a fait son oeuvre. On veut également faire un pas de tir couvert pour que les athlètes qui viennent de l'étranger soient à l'abri quand il y a trop de vent, qu'ils puissent avoir un certain confort, ce que nous n'avons pas actuellement. Et puis, on a besoin de s'agrandir encore un petit peu car on a un problème pour loger nos cinq personnels qui travaillent dans un seul et même bureau. Enfin, nous n'avons pas de salle d'entraînement et d'échauffement, nécessaire pour le haut niveau. C'est un projet, qui, je pense, pourra être réalisé en 2022. Bien entendu, avec les élections municipales, tout est discutable mais il est sur les rails, pour un budget d'environ un million d'euros.

Propos recueillis par Stéphanie Marin

Stéphanie Marin

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