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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 23.01.2020 - boris-boutet - 2 min  - vu 1207 fois

NÎMES Le Parti animaliste entre en campagne pour faire entendre sa voix

De gauche à droite, Françoise Dolhac De Borne, Stéphane Gilli, Elsa Strasser et Jean-Marc Philibert. (Photo Boris Boutet

Sans ambition de remporter la mairie de Nîmes, le Parti animaliste alignera malgré tout une liste aux élections municipales. L'objectif : faire entendre ses idées. 

"Je sais bien que je ne serai pas maire de Nîmes. Je n'ai pas le programme pour." Lucide, Stéphane Gilli ne se fait pas d'illusion quant aux chances de la liste qu'il conduit de remporter le scrutin nîmois. Mais le PDG d'une entreprise spécialisée dans la production d'énergie verte se lance malgré tout dans la campagne, pour être la voix de la cause animale. "On a eu des discussions avec le candidat écologiste Daniel Richard, mais il y a des personnalités d'horizons trop divers sur sa liste et nos idées y auraient été trop diluées. Nous sommes les seuls à parler réellement du bien-être animal. L'objectif est de faire un score significatif pour que notre voix pèse dans le futur. " 

"L'animal et l'homme sont étroitement liés. Soutenir notre parti c'est aussi soutenir l'être humain et c'est aller dans le sens de l'évolution de la société", abonde sa colistière, Elsa Strasser, vétérinaire et membre du Comité radicalement anti-corrida (CRAC).

"Une barbarie qui plane sur notre ville"

La corrida, il en est bien sûr question dans le programme du Parti animaliste. "Comme 54% des Nîmois d'après un sondage de l'IFOP commandé par l'Alliance Anticorrida, nous sommes pour son abolition, tranche Stéphane Gilli. C'est une pratique d'une autre temps, une barbarie qui plane sur notre belle ville. L'excision, le cannibalisme ou l'esclavage étaient aussi des traditions. C'est la fête qui attire du monde aux Ferias, pas la corrida. Et on peut tout à fait la remplacer par des spectacles dans les arènes." 

Au total, c'est près de 70 propositions que le Parti animaliste veut défendre au cours de la campagne. "Nous avons besoin de lois pour faire avancer notre cause", résume le candidat qui propose notamment de faciliter l'admission des animaux de compagnies dans les EHPAD ainsi que dans les centres de réinsertion sociale.

Soutenu par de nombreuses associations de défense des animaux, la liste de Stéphane Gilli attend encore douze candidats pour être au complet. "Nous avons beaucoup de femmes mais on manque d'hommes", souligne Françoise Dolhac De Borne, l'une des colistières. Il reste désormais un peu plus d'un mois au Parti animaliste pour les trouver et poursuivre sa campagne de sensibilisation jusqu'aux élections.

Boris Boutet

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