MUNCIPALES Paul Planque à Alès : « Je pense que la victoire est au bout »
La Gauche alésienne, réunie au sein de la liste appelée le Printemps alésien, poursuit sa campagne pour les élections municipales et s’apprête à dévoiler son programme dans les prochains jours.
« La mayonnaise prend. J’ai la certitude que la façon que nous avons eue de mettre en place les choses était la bonne. » À moins de deux mois du premier tour des élections municipales, Paul Planque, tête de liste du Printemps alésien, paraît serein et confiant. « Je pense que la victoire est au bout. Mais si d’aventure ce n’était pas le cas, ce collectif est déjà une victoire. » Derrière ce collectif, on retrouve les différentes tendances de la gauche alésienne, mais aussi des citoyens non encartés, qui travaillent depuis plusieurs mois à la construction d’un projet pour Alès. Depuis une semaine, ce programme – fruit des différents ateliers et réunions organisés en fin d’année dernière – est bouclé. « Il comporte une douzaine de projets phares », indique Giovanni Di Francesco, coordinateur de campagne, sans en dire davantage, si ce n’est qu’il sera mis à la disposition du grand public à partir du 1er février.
« La dorsale principale, précise Paul Planque, c’est un mode de gouvernance que nous voulons citoyen. Par exemple, les habitants seront amenés à intervenir sur l’ordre du jour du conseil municipal. Certains sujets, comme le modèle commercial de la ville, feront l’objet de débats publics. Demain, on veut redonner la main aux Alésiens. » L’ancien adjoint à la mairie de Saint-Ouen en profite, au passage, pour égratigner l’équipe municipale en place : « Il y a un vrai manque de cohérence entre le discours de revitalisation du cœur de ville et l’ouverture des grandes surfaces en périphérie. » Sur la question de l’environnement, le candidat déplore « le four solaire construit sur la place des martyrs de la Résistance et les courses de moto dans le lit du Gardon alors que la mairie devrait être exemplaire. »
Plus personnellement, il répond, agacé, aux attaques de ses adversaires qui le dépeignent comme « un Parisien ». « Il ne faut pas forcément avoir dix, vingt ou quarante ans d’ancienneté pour se réclamer Alésien ! », lance Paul Planque, rappelant qu’il est né à Alès en 1960, qu’il y a grandi et travaillé au début de sa carrière avant, effectivement, de barouder au-delà des frontières du département, notamment en région parisienne où il est resté dix ans. Cet urbaniste de profession, qui gère actuellement une société installée à Uzès, a fait le choix de revenir à Alès en 2013. « Mes trois sœurs, ma fille et mes petites-filles vivent ici et j’avais envie de mettre mes compétences à disposition de ma ville natale. »
Élodie Boschet
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