Attendu depuis 2008, le centre de secours de Nîmes Saint-Césaire a été inauguré en grande pompe ce lundi 27 janvier 2020. Sa mise en service se fera progressivement jusqu'à atteindre une activité opérationnelle optimale avant l'été.

"C'est un événement à marquer d'une pierre blanche", a souligné Alexandre Pissas, président du conseil d'administration du Service départemental d'incendie et de secours du Gard (SDIS 30). C'est dire à quel point ce nouvel outil était attendu à Nîmes où les sapeurs-pompiers effectuent chaque année 20 000 interventions.

Une opération à tiroir a permis de mener à bien ce projet estimé à six millions d'euros. Suite au déménagement de la direction du SDIS dans les anciens locaux de la SAUR Sud-Est, avenue Pavlov, le nouveau centre de secours de Nîmes Saint-Césaire a pu sortir de terre au 1288 avenue Joliot-Curie, juste à côté du bâtiment des services techniques de la direction départementale fraîchement rénové.

Après Nîmes-Centre et Marguerrites, il constitue la troisième unité territoriale de l'agglomération nîmoise. L'objectif : permettre une meilleure répartition opérationnelle (*) et raccourcir les délais d'intervention, avec qui plus est un renforcement des effectifs, soit 24 sapeurs-pompiers professionnels embauchés.

L'inauguration a eu lieu hier, mais le centre de secours de Nîmes Saint-Césaire d'une surface de 2 200 m², n'est pas encore opérationnel. Sa mise en service se fera progressivement jusqu'au printemps, avec une ouverture opérationnelle le 15 avril prochain pour atteindre des conditions optimales avant l'été.

Dans un premier temps, 40 sapeurs-pompiers professionnels - dont le commandant Thierry Saltet, chef de centre secondé par la capitaine Estelle Poublant et le lieutenant hors classe Olivier Corbière - et 41 volontaires investiront ce nouveau bâtiment. "Mais d'ici un an, il devrait y avoir une centaine de pompiers", confie le colonel hors classe Jean-Michel Langlais, directeur départemental du SDIS 30.

Stéphanie Marin   

* Le nombre de sorties de secours estimé pour ce seul centre est de l'ordre de 3 500 par an, sur une zone d'intervention comptant 250 000 habitants.