Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 09.02.2020 - stephanie-marin - 2 min  - vu 1613 fois

AVANT-PREMIÈRE Michel Hazanavicius et Bérénice Bejo présentent leur nouveau film "Le Prince oublié"

Bérénice Bejo et Michel Hazanavicius au cinéma CGR de Nîmes. (Photo : Stéphanie Marin / Objectif Gard)

Michel Hazanavicius et Bérénice Bejo lors de la conférence de presse organisée ce dimanche matin à La Divine Comédie à Avignon. (Photo : Stéphanie Marin / Objectif Gard)

Omar Sy, François Damiens et Bérénice Bejo sont à l'affiche du nouveau film de Michel Hazanavicius, "Le Prince oublié", qui sortira en salles le 12 février prochain.

Depuis trois semaines, Omar Sy, Bérénice Bejo et Michel Hazanavicius parcourent les routes de France avec dans leurs bagages, une nouvelle comédie d'aventure, "Le Prince oublié". Le réalisateur et sa compagne, ont fait une halte à Nîmes, au cinéma CGR et au Kinépolis, ce dimanche 9 février après-midi, dernière ligne droite d'une opération promotion qui s'achèvera à Montpellier dans la soirée.

La fin de l'enfance

Tous les soirs, Djibi joué par Omar Sy, invente et raconte une histoire à sa fille, Sofia, 8 ans, qu'il élève seul depuis le décès de sa maman. Ces récits extraordinaires prennent vie dans un monde imaginaire où l’héroïne est toujours la princesse Sofia, et son père, le Prince, vêtu d'un collant rayé et d'une cape à la Superman. Mais la jeune fille grandit, rentre au collège, et veut s'inventer ses propres histoires, avec le héros de son choix. Que faire alors pour que le Prince ne termine pas aux oubliettes ?

Le scénario signé Bruno Merle et Noé Debré, a été retravaillé par Michel Hazanavicius, séduit par les thèmes abordés : "la fin de l'enfance, la possessivité". Le réalisateur, lui-même papa de quatre enfants, sait à quel point il est difficile d'accepter de voir grandir sa progéniture. Le cinéaste a d'ailleurs agrémenté le scénario d'anecdotes personnelles.

Tout au long de cette comédie dont le budget atteint les 25 millions d'euros, le spectateur valse d'un monde à l'autre, tantôt dans la réalité d'un papa qui voit s'éloigner sa fille, tantôt dans un décor très coloré et fantastique où l'absurde à sa place lorsqu'il est l'heure de l'histoire. Dans ce monde-là, les références à l'univers de Pixar se multiplient, mais Michel Hazanavicius l'assure : "ce n'est pas un film réservé aux enfants, il accueille les enfants et n'exclut pas les parents". Et Bérénice Bejo d'ajouter : "c'est un film familial, positif et populaire. Nous avons tous été des enfants, nous nous souvenons tous des crises avec les parents, surtout à l'adolescence."

"Je n'ai pas dit oui tout de suite"

L'actrice césarisée en 2012 (The Artist) a suivi son compagnon - pour la cinquième fois au cinéma - dans un registre inédit pour le réalisateur. Elle y interprète deux rôles, celui de Clotilde, la voisine de Djibi et Sofia, dans la partie réalité du film et celui de "la femme à la porte" dans la partie conte. "Je n'ai pas dit oui tout de suite. Je trouvais que le personnage de la voisine manquait de force. Michel l'a retravaillé et en a fait un personnage drôle, maladroit, très solaire, un personnage qui n'est pas parfait. J'ai adoré."

Stéphanie Marin

Stéphanie Marin

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