LE 7H50 de Georges Costa, président de Nîmes-basket : « À Nîmes, il y a un manque d’infrastructure criant »
Le président d’honneur du Nîmes-basket alerte les candidats aux élections municipales sur le manque d’infrastructures qui ne permet pas aux jeunes de pratiquer leur sport dans de bonnes conditions.
Objectif Gard : Quel est le problème avec le basket nîmois ?
Georges Costa : Il n’y a pas de problème, il y a une problématique. Et la problématique, c’est le manque d’espace et de créneaux horaires pour permettre à nos jeunes et moins jeunes de s’entraîner. Le basket est un sport populaire. Nous avons 374 licenciés et nous avons été obligés de refuser une centaine de gamins ! Nous sommes en surnombre, nous n’avons pas les moyens de faire du bon boulot.
C’est-à-dire ? Que faites-vous mal ?
Eh bien, c’est comme dans les milieux scolaires : si vous n’avez pas d’espace pour accueillir correctement les jeunes, que vous n'avez pas de créneaux horaires pour les entraîner et pour jouer leurs matchs, vous avez des lacunes et de la déperdition. Aujourd'hui, nos filles jouent en national et nos garçons en pré-national.
Concrètement, de quoi avez-vous besoin ?
On est en surnombre et nous n’avons pas les moyens de répondre à la demande. Avant, il y avait trois clubs de basket. On a réussi à fusionner, il n’en reste qu’un et nous nous entraînons au gymnase Camargue. Il nous faudrait un nouveau gymnase. Il servirait pour nous et pour d’autres disciplines également… Regardez, après la construction d’un nouveau gymnase à Milhaud, un club de basket autonome s’est créé. Vous avez des gamins du village mais aussi d’Uchaud, de Nîmes qui y vont. Ils ont déjà 100 licenciés !
Lorsque vous sensibilisez les élus sur cette problématique, que vous répondent-ils ?
Tous sont au courant. Je vous rappelle que je suis président d’honneur… Je viens avec mon expérience pour mettre sur le tapis un problème récurent. Les élus ne nous disent pas grand chose, si ce n’est qu’il faut que tous les acteurs (Mairie, Agglo, Département, Conseil Régional, État…) se mettent autour de la table. Alors il y a peut-être un problème de foncier, mais c’est surtout une question de volonté politique.
Une question de volonté mais aussi de pression des clubs, non ? Vous êtes-vous suffisamment unis pour faire pression sur les élus ?
Vous voulez que je donne des gifles ? Que je fasse des sittings ? Moi, j’essaie de parler avec les différents acteurs, de consulter les différents candidats aux élections municipales pour les sensibiliser sur la question. D’ailleurs, je tiens à vous signaler que le trois contre trois au basket va devenir une discipline olympique. Nous ici, nous sommes un peu moteur de cette discipline en France. Les besoins iront donc en s’accroissant.
Propos recueillis par Coralie Mollaret
A la une
Voir PlusGard
L'INTERVIEW Jean-Baptiste Jalabert : "Notre volonté est de toucher différentes sensibilités taurines"
Actualités
FAIT DU JOUR VIDÉO Frédéric Bompard : "Je me suis senti redevable"
Actualités
NÎMES OLYMPIQUE Suivez le match Dijon - Nîmes Olympique en direct audio sur Facebook !
Faits Divers
GARD Une personne percutée par le train sur la ligne Nîmes-Alès : le trafic à l'arrêt
Actualités
NÎMES L'affiche de la 27e édition du Festival de Nîmes dévoilée
Actualités