Le Conseil départemental, ce jeudi, a donné l’occasion aux élus de dire tout ce qu’ils pensaient de l’État…  

Un État pour lequel le président du conseil départemental, Denis Bouad, a parfois sorti le chéquier. Du coup, en période de disette budgétaire, plus question de faire de cadeaux ! L’exécutif de Gauche entend revoir sa position sur plusieurs dossiers et notamment, le financement du CAMPS (Centre d’action médico-social précoce) de Nîmes.

Ce centre médico-social dépiste les jeunes enfants, atteints d’un handicap. Il construit également des projets pédagogiques avec les familles. Depuis plusieurs années, le Département abonde à hauteur de 30% le budget de la structure d'un montant total d'environ un million d'euros. « D’ordinaire, les CAMPS sont rattachés aux hôpitaux et les Conseils départementaux les financent à hauteur de 20% », rappelle l’exécutif. Confronté à une baisse de ses recettes fiscales et des dépenses imprévues liées à la gestion de la crise sanitaire, Denis Bouad attend des gestes forts de l’État. 

Du coup, « il va falloir que l’on discute », a commenté le président, « nous allons faire en sorte que toutes les dépenses liées au CAMPS soient prises en compte à 80% par l’ARS (Agence régionale de santé) et 20% par le département, comme ça se passe partout ! » L’exécutif entend convier autour de la table le directeur de l’hôpital. L’occasion de négocier là-encore l’envoi des pompiers pour des appels passés au Samu. De longues (très longues) réunions en prévision. 

Coralie Mollaret

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