Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 04.11.2020 - stephanie-marin - 1 min  - vu 171 fois

ÉCONOMIE L’U2P Gard dénonce des mesures gouvernementales "peu compréhensibles et dangereuses"

Éric Affortit, le président de l'U2P du Gard. (Photo DR/)

L'Union des entreprises de proximité du Gard se dit "spontanément solidaire du Gouvernement" dans son action contre le coronavirus et soucieuse de participer à l’unité nationale, mais tient néanmoins à manifester une certaine incompréhension face aux nouvelles mesures annoncées par le président de la République.

Dans un communiqué, l'Union des entreprises de proximité du Gard (l’U2P Gard) s'interroge : Comment justifier la décision unilatérale de fermer de très nombreuses entreprises alors que le Premier ministre lui-même affirme que les entreprises appliquent rigoureusement le protocole sanitaire et que l’essentiel de l’amplification de la pandémie provient de la sphère privée ? Comment accepter que les très nombreux commerces et activités de proximité jugés non essentiels (cafés, restaurants, coiffeurs, fleuristes, opticiens, libraires...), qui se battent depuis des mois pour sauver leur entreprise, soient à nouveau arbitrairement plongés dans l’inactivité et promis de plus en plus sûrement à une fermeture définitive ?

"N’oublions pas en outre que de très nombreuses activités connexes (brasseurs, pressing, pépiniéristes...), subiront par ricochet les mêmes effets délétères", insistent les responsables.

« Expliquez-moi en quoi un opticien ou un libraire qui reçoivent au plus une cinquantaine de clients sur toute la journée et suivent les préconisations sanitaires de façon rigoureuse, sont plus dangereux qu’un supermarché qui brasse des milliers de personnes ?, martèle Éric Affortit, président de l’U2P Gard. Au final, nous sommes en droit de penser que cet arbitrage entre les entreprises artisanales et entreprises multinationales profite une fois de plus aux plus gros au détriment des petits qui pourtant paient leur charges sociales et contribuent réellement à l’économie locale. Ce n’est ni plus ni moins qu’une concurrence déloyale. »

Stéphanie Marin

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