Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 25.11.2020 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 5392 fois

GARD Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité il veut rester pompier : la justice tranche

La décision du tribunal administratif de Nîmes est tombée ce 19 novembre. L'assassin ne peut plus porter l'uniforme.
La décision des juges du tribunal administratif de Nîmes valide l'exclusion des pompiers volontaires, d'un homme condamné pour assassinat.

L'affaire que nous avions révélé le 5 novembre dernier a suscité de nombreuses discussions sur les réseaux sociaux...

Certains de nos lecteurs trouvaient inadmissibles qu'un homme condamné il y a quelques semaines à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, pour avoir assassiné son ex-compagne, puisse demander de rester pompier volontaire. Il estimait dans sa requête évoquée en audience publique du tribunal administratif de Nîmes que les faits pour lesquels il a été condamné ne doivent pas entrer en ligne de compte pour sa carrière de pompiers.

La direction des pompiers du Gard avait d'abord suspendu Jean-Régis Julien en 2016 juste après le crime survenu sur la rocade d'Alès. Cet homme aujourd'hui âgé de 39 ans, a saisi la justice administrative afin de contester sa résiliation du corps des pompiers volontaires. La direction du SDIS estimait de son côté que les faits et ses aveux, et maintenant sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité ne lui permettait plus de conserver l'uniforme.

« L'autorité de gestion peut suspendre de ses fonctions le sapeur-pompier volontaire auteur d'une faute grave, qu'il s'agisse d'un manquement à ses obligations de sapeur-pompier volontaire ou d'une infraction de droit commun", estiment les pompiers du Gard suivis par les magistrats du tribunal administratif qui ont estimé que la requête de l'assassin n'était pas valable. Par conséquence la décision de la direction des pompiers du Gard est validée par la justice administrative et Jean-Régis Julien n'est officiellement plus pompier volontaire. Il peut toutefois encore faire appel de cette décision.

Boris De la Cruz

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