Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 15.01.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 236 fois

ÉDITORIAL La petite musique

Photo d'illustration

Bon, bon, bon... C'est pas fini. Et nous ne sommes que le 15 janvier. Couvre-feu à 18 heures, on s'était un peu préparé. Pas de reconfinement. Malgré la progression en France des variants du coronavirus... Pourtant, le risque est là. Mais non. Alors, le Premier ministre, Jean Castex, n'a pas écarté un troisième confinement mais uniquement en cas de "dégradation épidémique forte". Les écoles restent aussi ouvertes mais les activités physiques scolaires et extrascolaires sont "suspendues" en intérieur. Pas de gym dans le gymnase en somme. Et le déjeuner sera adapté pour éviter le brassage des élèves. Nos enfants mangeront à 10 heures ou 15 heures, c'est cela ? Des tests seront aussi réalisés dès l'âge de six ans. Pauvres gosses. Le Gouvernement s'est fixé un objectif de 300 000 tests chaque semaine. Va y avoir des pleurs. Durcissement des conditions d'arrivée en France avec test négatif de moins de 72 heures. Si toutefois le test a une réelle valeur 72 heures après... Pas de reprise normale d'activité pour les différents secteurs déjà fortement pénalisés par des fermetures administratives. Rendez-vous dans plusieurs semaines si ce n'est des mois. Et s'agissant du vaccin qui devait nous sortir de tout ce bordel ? En plus des personnes âgées, il est aussi accessible pour les personnes susceptibles de générer une forme grave de la maladie. Et ce, « quel que soit leur âge », dixit Jean Castex. C'est le cas notamment pour les personnes souffrant d'insuffisance rénale sévère, d'un cancer ou de trisomie. Si vous faites partie de ces catégories prioritaires, il est donc recommandé de vous inscrire sur Internet ou par téléphone. Ne vous pressez pas pour autant. Il faut être sûr que les serveurs du Gouvernement fonctionnent. Cela semble mal barré immédiatement, car le site Internet était déjà inaccessible aujourd'hui alors qu'il n'était pas encore ouvert à toutes ces nouvelles catégories. Et on ne vous parle pas des stocks de vaccins. Pas sûr que tout le monde puisse avoir une dose aussi vite qu'on le voudrait. Une seule chose pourra peut-être nous rassurer ce matin. Depuis des semaines, du matin au soir, on a entendu la petite musique que personne ne voulait se faire vacciner. Et maintenant on nous dit que les meilleurs serveurs informatiques de la terre ne sont pas capable d'accueillir les connexions des internautes cherchant un rendez-vous pour se faire planter une aiguille dans le bras. Franchement, soit ce Gouvernement n'est vraiment pas à la hauteur soit les Français ont changé d'avis. On a notre avis sur la question...

Abdel Samari

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