Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 30.01.2021 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 69188 fois

NÎMES Il vit depuis 38 ans sous une fausse identité et vient se dénoncer

Nîmes Préfecture du Gard 7-10-2020 (photo Norman Jardin)

Nîmes Préfecture du Gard 7-10-2020 (photo Norman Jardin) I
Nîmes Préfecture du Gard 7-10-2020 (photo Norman Jardin) I

Lorsqu'il a franchi les portes de la préfecture pour raconter son histoire, les agents avaient du mal à le croire. En effet ce n'est pas tous les jours qu'une personne vient se dénoncer. Surtout qu'elle n'était absolument pas recherchée...

Cet homme près de la retraite avait-il un secret trop gros à porter ? Sa conscience en tout cas lui a ordonné de faire cette démarche. Il a raconté cette semaine aux autorités qu'originaire des Comores il était arrivé en France et avait pris l'identité complète d'un homme vivant aujourd'hui à Mayotte. Pourquoi a-t-il pris son nom et connaissait-il personnellement la victime? Pour l'instant l'énigme n'est pas totalement résolue.

Il n'empêche que le but de la manœuvre il y a plus de trois décennies était d'obtenir un titre de séjour. Depuis cet homme, qui a toujours travaillé et qui n'a jamais fait parler de lui, s'est marié sous ce faux nom et a même des enfants qui portent le patronyme d'emprunt. Ses enfants seraient tombés des nues car ils ignoraient tout du mensonge de leur père. Ce dernier avait des papiers d'identité et tous les documents officiels sous ce faux nom, il payait même ses impôts avec.

La justice elle, a décidé de faire comparaître cet homme dans quelques mois devant le tribunal correctionnel pour cette "usurpation d'identité". Il faut noter que le secret de cet homme a failli être dévoilé il y a trois ans car la personne victime de cette usurpation d'identité, qui vit à Mayotte, a reçu un avis d'imposition de Nîmes lui demandant de payer des sommes dans un département, le Gard, qu'elle ne connaissait pas. Une enquête avait même été déclenchée sans que l'usurpateur ne soit trouvé... Il aura fallu que ce dernier libère sa conscience il y a deux jours pour que la vérité jaillisse.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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