Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 19.03.2021 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 4107 fois

JUSTICE Agressions sexuelles sur 40 victimes, le magnétiseur soignait le "chakra"

Ce vendredi 19 mars, le tribunal correctionnel d'Alès juge un magnétiseur poursuivi pour avoir abusé de 40 femmes et jeunes filles.
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Une enquête de la gendarmerie du Gard recense 40 victimes du magnétiseur. C'est la plainte d'une jeune fille en 2013 pour des attouchements sexuels qui est devenu un volumineux dossier avec comme résultat la comparution devant le tribunal correctionnel d'Alès, ce vendredi, d'un magnétiseur poursuivi pour des abus et agressions sexuelles.

Les gendarmes ont retrouvé 40 victimes du soigneur, aujourd'hui retraité, sur les 500 patientes recensées. Il cherchait selon ses propres termes les "chakra". Pour soigner, il fallait qu'il "libère les centres de jonction des énergies afin d'apaiser les souffrances de (ses) patientes", comme il l'avait déclaré devant le chambre de l'instruction de Nîmes lorsqu'il réclamait sa libération conditionnelle.
Lors des consultations, le praticien n'aurait pas hésité, selon les témoignages de certaines victimes, à toucher les parties génitales, des femmes et adolescentes qu'il recevait dans son cabinet. Un dossier de viol a été correctionnalisé, et il a reconnu pendant le temps de l'enquête la plupart des accusations. Il était installé depuis des années, dans un petit village entre Saint-Hippolyte-du-Fort et Le Vigan et il se rendait aussi pour "soigner" dans le département du Puy-de-Dôme.
Une expertise psychiatrique rendue publique à la chambre de l'instruction avait dressé un portrait sombre du "soigneur", estimant qu'il "était atteint d'une pathologie narcissique et sans curabilité possible". Il sera défendu, ce vendredi, par le pénaliste nîmois Maître Marc Roux.
Le mis en examen a été incarcéré pendant près de deux ans et demi. Il a bénéficié d'une libération conditionnelle et il comparaîtra donc libre. Il avait reconnu "une pulsion", sur la jeune femme abusée qui avait révélé l'affaire.
Boris De la Cruz

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