Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 05.07.2021 - stephanie-marin - 2 min  - vu 2877 fois

NÎMES La première implantation de la valve cardiaque biologique Inspiris Résilia

Valve RESILIA (photo ELSAN)

La nouvelle valve Résilia (photo ELSAN)

Pour la première fois, le Nouvel Hôpital privé les Franciscaines, un établissement ELSAN, centre de référence en Chirurgie Cardiaque, Vasculaire et Thoracique a implanté une nouvelle génération de prothèse valvulaire cardiaque. Après plus de 10 ans de recherche, une vraie révolution au service des patients.

Le 25 juin 2021 a eu lieu la première implantation de la valve cardiaque biologique Inspiris Résilia au Nouvel Hôpital Privé Les Franciscaines à Nîmes, apprend-on dans un communiqué. L’intervention s’est déroulée sans difficulté, les suites post-opératoires ont été simples et la patiente a pu quitter l’établissement six jours après son intervention.

Actuellement lorsqu’une valve cardiaque ne peut être réparée, le chirurgien doit remplacer la valve cardiaque par un substitut valvulaire c’est-à-dire, soit l’implantation d’une valve mécanique, soit d’une valve biologique dite bioprothèse soit d’une homogreffe. La première a l'avantage de résister au temps mais avec l'obligation de prendre un traitement anticoagulant, pouvant être contre-indiqué chez certains patients. La seconde ne requiert pas de traitement anticoagulant mais simplement de l’aspirine et s’altère après 15 à 20 ans en moyenne. L’homogreffe quant à elle est d’une accessibilité assez limitée.

La nouvelle valve cardiaque biologique Inspiris Resilia permet d’obtenir les avantages des deux options thérapeutiques sans leurs inconvénients. Elle repose sur une nouvelle technologie tissulaire nommée tissu Resilia qui permet d'augmenter sa durabilité. RESILIA utilise une technologie conçue pour préserver l'intégrité tissulaire tout en bénéficiant de propriétés d'anti-calcification améliorées et de performances hémodynamiques durables. « Le tissu RESILIA étant réalisé à partir de péricarde bovin transformé par un procédé préservant son intégrité, aucun traitement anticoagulant n’est requis. C’est une réelle opportunité pour nos patients plus jeunes, contre-indiqués aux anticoagulants et chez qui une réparation valvulaire ne peut être envisagée », explique le chirurgien cardio-vasculaire des Franciscaines à Nîmes.

Lors de la conception de cette nouvelle génération de valve, le placement d'un anneau extensible a été imaginé afin de faciliter la mise en place d'une nouvelle valve par cathétérisme. Elle permet ainsi d’éviter dans certains cas des chirurgies itératives à haut risque pour les patients en facilitant le « valve-in-valve ». Enfin, cette valve bénéficie d'un traitement qui lui permet d'être conservée à sec, ce qui facilite son transport et son stockage. C’est une valve « prête à l’emploi » ne nécessitant aucune préparation préalable et permettant ainsi une réduction de la durée d’intervention.

Plusieurs études cliniques permettent d’attester de l’opportunité offerte pour de nombreux patients par cette nouvelle technologie notamment pour les patients jeunes contre-indiqué au anticoagulants, les patients présentant de petits anneaux aortiques et les patients présentant des cardiopathies congénitales de l’adulte.  « Nous sommes fiers de pouvoir proposer cette technologie révolutionnaire à nos patients pour qui nous travaillons sans relâche afin de leur offrir une prise en charge optimale », souligne Emmanuelle Ségalowitch, directrice de l’établissement.

Stéphanie Marin

Nîmes

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