ALÈS L'avenir s'assombrit pour France Loisirs, l'agence alésienne menacée
Suspendus à une décision du tribunal de commerce de Paris et au bon vouloir d'un éventuel repreneur, les 800 salariés du club de livres France Loisirs sont sur la sellette. À Alès, l'antenne locale qui emploie trois personnes ne devrait pas résister.
Déjà secoué par un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) responsable de la fermeture de 36 de ses magasins en 2018, dont celui de Montpellier, le club de livres France Loisirs, ébranlé par la crise sanitaire, pourrait ne pas s'en sortir malgré un changement de modèle économique et "l'exemplarité" de ses salariés. Repris en 2015 par Adrian Diaconu qui a injecté 30 millions d'euros de sa fortune personnelle, en vain, le groupe a été placé sous la protection du tribunal de commerce de Paris.
Le 10 novembre dernier, deux offres de reprise ont été formulées, mais semblent insuffisantes. "Le premier ne reprenait aucun salarié, le second qu'une cinquantaine", justifie Camille Michel, jeune employée (24 ans) de l'antenne alésienne située dans la rue d'Avéjan, qui ne croit guère au miracle, au regard des 30 millions d'euros supplémentaires que le repreneur désigné aurait à débourser.
Verdict mi-décembre ?
Alors que la grève se poursuit depuis le 15 novembre pour plus de 250 employés de la chaîne de production du groupe située dans les Hauts-de-France, les nouvelles propositions des repreneurs sont à l'étude, tandis que l'intersyndicale de France Loisirs interpelle les pouvoirs publics afin d’obtenir du temps pour tenter de sauver l'entreprise.
Certains employés, fatalistes, négocient un départ "volontaire", réclamant une prime digne de leur fidélité à la société. Une fidélité dont peuvent se targuer Chantal, 61 ans, et Nadine, 58 ans, employées de la boutique alésienne, qui ont donné à toutes les deux 40 ans de leur vie à France Loisirs. "C'est un peu dur à avaler de finir leur carrière sur cette note", reconnaît Camille Michel qui, à 24 ans, envisage quant à elle une reconversion pour quitter le monde de la vente.
Désormais, les 800 salariés du club de livres restent suspendus à l'avis du tribunal de commerce de Paris qui est attendu aux alentours du 13 décembre. Après quoi, "soit un repreneur acceptera nos conditions et certains d'entre nous pourront continuer l'activité, soit on sera tous au chômage".
Corentin Migoule
Actualités
Voir PlusA la une
FAIT DU SOIR Anduze en alerte inondation... le temps d'un exercice à l'IMT Mines Alès
Faits Divers
JUSTICE Il apporte 23 000 € de marchandises des Restos du Coeur au club libertin
Actualités
OCCITANIE Les trains à 1 € le week-end du 4 et 5 mai
Actualités
GARD Les légionnaires du 1er REG protègeront le lieu où se prépare la cérémonie d'ouverture des JO
Actualités
DIRECT VIDÉO Le Club Objectif Gard : Pourquoi les français se vaccinent moins ?
Actualités
CAMARGUE Plusieurs lots de bouteilles Perrier détruites
Actualités
CÉVENNES Une saison riche en évènements pour La Bambouseraie
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mercredi 24 avril
Actualités
NÎMES Le collège Capouchiné en finale du concours scientifique CGénial
Actualités
NÎMES Tango lance l'opération Facilis Trambus pour les Journées romaines
Bagnols-Uzès
BAGNOLS/CÈZE Mosquée : le PCF écrit au préfet pour dénoncer « des irrégularités »
Actualités
JEU CONCOURS Gagnez vos places pour le concert The Dramatix le 4 mai au Cratère d'Alès
Gard
GARD Histologe : une nouvelle plateforme contre le mal logement
Actualités