Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 07.04.2022 - francois-desmeures - 2 min  - vu 2075 fois

FAIT DU SOIR Course de côte du col Saint-Pierre : la foule attendue pour un plateau inédit

(Photo Bruno Valette / DR)

L'Italien Christian Merli compte parmi les favoris pour la victoire dans la manche européenne (photo Bruno Valette / DR)

Après deux ans d'absence, les GT et autres F2000 s'apprêtent à gravir, dès ce samedi 9 avril, les pentes du col Saint-Pierre à Saint-Jean-du-Gard. Signe d'une frustration de la part des pilotes, la course n'a jamais enregistré autant d'engagés et le beau temps attendu devrait favoriser la venue d'un public nombreux. 

La tenue de la course de Bagnols-Sabran, le week-end denier, n'aura pas fait baisser les inscriptions : plus de 200 pilotes sont engagés pour le retour de la course de côte du col Saint-Pierre, après deux ans d'absence, dont une trentaine vient participer au championnat d'Europe et 26 sont engagés en catégorie VHC. "L'an dernier, on aurait pu la faire, tempère Frédéric Rossel, président de l'association sportive automobile (ASA) d'Alès. Mais s'il n'y a pas de public, on n'équilibre plus."

200 pilotes et 3 000 personnes attendues

L'affluence habituelle, entre 2 000 et 3 000 personnes selon la météo, pourrait bien être battue cette année, sauf si le coût du carburant refroidit certains passionnés qui viennent de loin, "parfois de Normandie ou d'Alsace", précise Frédéric Rossel. En dehors des locaux, les régions principales dont est originaire le public restent l'ancienne Rhône-Alpes et la Côte d'azur. La course cévenole joue sur ses atouts, notamment l'accès gratuit à toute la partie assistance, située dans le village, quand cette pratique est souvent payante dans les autres courses de côte. "Le championnat d'Europe peut aussi nous amener du monde en plus", espère Frédéric Rossel.

Les 5 kilomètres et 30 mètres de course, au départ de Banières, rendront leur verdict dimanche soir, après trois montées, moderne et VHC (une le samedi après trois montées d'essais chronométrés, deux le dimanche, dans chaque catégorie). Au rayon des favoris, "ça va un peu changer, confie Frédéric Rossel, car côté français, Geoffrey Schatz ne vient pas." Même si un souci mécanique l'avait conduit à l'abandon en 2019. "On peut éventuellement citer Damien Chamberod comme favori. Pour le championnat d'Europe, je vois plutôt l'Italien Christian Merli ou un ancien champion d'Europe." À noter que c'est l'addition de deux montées qui donne le vainqueur de cette catégorie, quand le championnat de France valide uniquement la meilleure montée.

Frédéric Rossel, président de l'ASA Alès, au pôle mécanique (photo François Desmeures/ Objectif Gard)

L'ASA espère bien, avec cette épreuve de début de calendrier, relancer ses activités. Même si Frédéric Rossel ne se plaint pas trop : "On n'a pas annulé de course au dernier moment à cause du Covid, donc on n'a pas subi de pertes. L'an dernier, on a juste maintenu le rallye du Gard, avec un résultat à zéro. Le col Saint-Pierre, finalement, c'est plus risqué parce qu'on dépend des entrées et des recettes publicitaires. Aujourd'hui, on a retrouvé le niveau d'il y a trois ans en matière de recettes. Mais les entrées, ça dépend beaucoup de la météo." Les dernières prévisions ont dû rassurer l'organisateur : si le vent doit souffler samedi, le soleil brillera les deux jours et le thermomètre devrait même atteindre 18° dimanche.

Samedi, l'accès sera payant entre 8h et 20h (10 €), dimanche entre 9h et 16h30 (15 €). La remise des prix aura lieu dans la foulée, au château de Saint-Jean-du-Gard. L'ASA donne ensuite rendez-vous aux passionnés de rallye, à la mi-juin pour le rallye du Gard, avant le rallye des Camisards de septembre.

François Desmeures

francois.desmeures@objectifgard.com

https://www.cfm-challenge.com/st-jean-gard-col-st-pierre

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