Publié il y a 1 an - Mise à jour le 18.06.2022 - corentin-migoule - 3 min  - vu 3868 fois

FOOTBALL La montée de l'OAC mise en délibéré par la DNCG, le manager général reste "serein"

Les supporters de Pibarot retiennent leur souffle, mais l'OAC devrait bien évoluer en N2 la saison prochaine. (Photo Allez Alès)

Après une montée en National 2 validée sportivement depuis quelques semaines au terme d'une saison dominée de bout en bout, l'Olympique d'Alès en Cévennes s'est présenté face au gendarme financier du football français en début de semaine, lequel a pris la décision de mettre le dossier gardois en délibéré. Un couac qui n'inquiète pas le manager général du club, Philippe Mallaroni, "serein".

Quoi de pire que d'achever une saison de National 3 à la première place avec 14 points d'avance sur son dauphin et se voir refuser la montée en National 2 par le gendarme financier du football français ? Ce scénario catastrophe a, dans des conditions peu ou prou similaires, déjà fait de nombreuses victimes. Et l'OAC ne veut pas en faire partie. Pourtant, au terme d'un passage à Paris dans les locaux de la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) ce lundi, les dirigeants alésiens ont essuyé un premier revers, le dossier oacien ayant été mis en délibéré. Cela signifie que l'instance - qui effraie bon nombre de présidents de clubs - l'a jugé incomplet et remet sa décision définitive à plus tard.

De quoi hérisser le poil de certains supporters cévenols qui, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, ont exprimé leur inquiétude. Qu'ils se rassurent, la situation de leur club de cœur n'a rien de comparable à celle qui devrait conduire les Girondins de Bordeaux, endettés à hauteur de 52 millions d'euros, à une rétrogradation en National 1. D'après le témoignage de Philippe Mallaroni, manager général de l'OAC, lequel s'est voulu rassurant, la montée devrait être définitivement entérinée très prochainement.

Un budget revu à la hausse

"On a présenté un budget prévisionnel qui n'a, pour l'heure, pas été validé. Mais la DNCG qui est à Paris n'est pas censée connaître les différents partenaires économiques de l'OAC dans le territoire alésien. Ce que j'ai du réunir après ce premier rendez-vous, ce sont des engagements plus précis en mesure de rassurer le gendarme financier quant à notre capacité à affronter financièrement la saison 2022/2023. Je suis serein et j'attends sans inquiétude la prochaine commission", détaille le dernier nommé.

Et ce dernier d'étayer : "Quand on regarde les clubs qui ont été acceptés en National 2 dès leur premier passage devant la DNCG, ce sont souvent des clubs qui ont connu cette division il n'y a pas très longtemps. En ce qui nous concerne, on peut parler de découverte. Cela signifie qu'on rentre dans un nouveau monde et il faut en retenir le bon côté, à savoir que c'est un monde très rigoureux où il faut des certitudes." Pas échaudé par ce qui devrait rester un détail de l'histoire, Philippe Mallaroni annonce même une augmentation significative du budget de l'OAC, lequel franchira allègrement le million d'euros pour s'établir "dans la moyenne" des clubs de la division.

"C'était inévitable car on va se déplacer plus loin, s'entraîner plus souvent, et recruter des joueurs de haut niveau. On est désormais dans l'antichambre du football professionnel", poursuit le manager général. De quoi offrir une équipe qui "aura de la gueule" à Stéphane Saurat. Le technicien alésien sait qu'il faudra malgré tout batailler pour maintenir l'OAC en N2 à l'issue d'une saison qui verra descendre cinq des seize équipes engagées dans la poule. Le projet "Cap 2024" qui doit mener le club cévenol en National 1, prochainement Ligue 3, reste un objectif atteignable.

Corentin Migoule

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