Publié il y a 1 an - Mise à jour le 19.10.2022 - francois-desmeures - 2 min  - vu 491 fois

GANGES Nouvelle réunion entre élus locaux autour de la maternité

La polyclinique Saint-Louis, à Ganges (photo DR)

Hôpital et maternité en première ligne des revendications, avant même les salaires, mardi, dans les rues du Vigan (photo DR)

Après une manifestation du 18 octobre, au Vigan, orientée sur les revendications en faveur du maintien de la maternité de Ganges, les élus se retrouvent à nouveau ce mercredi, à 18h, pour évoquer le sujet. Le maire de Mandagout, Emmanuel Grieu, dit ne pas sentir la volonté du propriétaire de la clinique, Cap Santé, de conserver le service qui assure environ 300 naissances par an. 

La première mobilisation du 6 octobre, devant la clinique, a donné lieu à une réunion entre le collectif d'usagers et Lamine Gharbi, président du groupe Cap Santé, mais aussi président national de la fédération de l'hospitalisation privée. "On ne sent pas une volonté de sauver la maternité, retranscrit Emmanuel Grieu. Les choses ont été balayées rapidement." À la suite de la manifestation d'hier, une délégation a été reçue par la sous-préfète du Vigan, Saadia Tamelikecht.

Le président du groupe a notamment mis en avant la difficulté de conserver des anesthésistes, "car ce ne serait pas intéressant financièrement, pour eux, d'être de garde sans acte à effectuer", pense Emmanuel Grieu. Mais l'argument principal réside dans la rentabilité de la maternité, ce qui ne semblait pas préoccuper la structure en mars, quand Israël Nizan, président du collège national des gynécologues et obstétriciens de France, était venu remettre à la polyclinique le label Maternys remis aux maternités qui mettent la bientraitance au centre de leurs préoccupations...

"Aujourd'hui, on demande à l'État de prendre ses responsabilités", poursuit Emmanuel Grieu, alors que le directeur régional de l'Agence régionale de santé avait fait le déplacement pour la réunion du 6 octobre. Le collectif ébauche actuellement l'idée d'une manifestation le 10 novembre. Localement, elle risque d'attirer du monde, notamment des Gardois, encore plus concernés par l'avenir de la polyclinique que ne le sont les Héraultais.

François Desmeures

francois.desmeures@objectifgard.com

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