Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 05.12.2018 - tony-duret - 1 min  - vu 1222 fois

ALÈS Christiane se lance dans une « marche de la galère »

Christiane Piat, deuxième en partant de la gauche, est embrassée et encouragée par son fils. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Ce vendredi 7 décembre, à 8h, la présidente du collectif Action contre le chômage et la précarité d’Alès et des Cévennes, Christiane Piat, partira de la bourse du travail à Alès pour rejoindre le palais de l’Élysée, à Paris.

« Il y a deux raisons qui m’ont poussée à faire cette marche de la galère : la première, c’est en réponse à Macron et Castaner qui disent que les bénéficiaires du RSA sont des fainéants. Il faut arrêter de généraliser car des fainéants, il y en a partout, et je ne peux pas accepter de tels propos », s’emporte la bouillonnante Christine Piat. La seconde raison, c’est que cette femme engagée vient d’apprendre qu’elle doit rendre les locaux de son association d’ici le 1er janvier : « on est installés à la Royale depuis 17 ans. Je viens d’écrire un courrier au maire d’Alès pour demander un délai jusqu’au 31 juin, au moins pour passer la période hivernale ».

Avec la médiatisation qu’elle espère tirer de cette marche de la galère, Christiane souhaite « changer les choses », mais surtout le fonctionnement démocratique : « il faudrait dissoudre l’Assemblée nationale pour ne pas que des nantis décident à notre place ». Elle compte enfin déposer une pétition à l’Élysée, un manifeste rempli des signatures collectées tout au long de son parcours.

Quand on lui demande combien de marcheurs seront à ses côtés sur la ligne de départ, vendredi matin, Christiane assure n’en avoir aucune idée et cela ne la préoccupe pas le moins du monde : « Même si je suis seule, je pars ! », prévient-elle. La marcheuse alésienne prévoit d’arriver à Paris le 25 décembre.

Tony Duret

Page Facebook du collectif 

Tony Duret

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio