Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 29.08.2017 - tony-duret - 2 min  - vu 796 fois

ALÈS Nouveau rebondissement à la Mission Locale Jeunes

Pierre Martin, président de la mission locale. Photo d'archive EL/OG

Fin juin, la direction de la Mission Locale Jeunes (MLJ) d'Alès recevait un courrier anonyme dénonçant les conditions de travail des 38 salariés et demandant la démission du président Pierre Martin. Suite à ce courrier et constatant que rien ne changeait, deux membres du conseil d'administration, deux élus locaux, ont décidé de démissionner.

Rien ne va plus à la Mission Locale Jeunes d'Alès. Mi-juillet, souvenez-vous, un courrier signé "Les salariés" pointait du doigt les conditions de travail à la MLJ : multiplication des arrêts maladie, fortes pressions sur le personnel... Dans le même temps, l'inspection du travail est saisie et enquête dans les locaux de la mission locale à l'Atome. A l'époque, le président Pierre Martin, joint par nos soins, avait dénoncé le procédé : ce courrier anonyme, "ce truc diffamant" dont il avait néanmoins "pris acte". (relire ici)

Près d'un mois et demi après ce premier acte, la démission de deux membres du conseil d'administration sème un peu plus la pagaille au sein de la MLJ. Les deux hommes en question, Serge Bord, maire de Saint-Julien-les-Rosiers, et Sylvain André, maire de Cendras, ont fait connaître leur décision, hier matin, lors d'un comité des Maires. Il semblerait qu'à l'écoute de l'exposé de la situation par l'un des deux maires, qui a parlé de "situation grave", Max Roustan aurait concédé : "Effectivement, il y a des problèmes". Quelques mots qui ont surpris beaucoup de personnes dans l'assemblée : "J'ai le sentiment que pour la première fois il lâche Pierre Martin", confie anonymement un proche du président de l'Agglo.

Sylvain André : "Il n'a rien voulu entendre"

Joint par téléphone, le maire de Cendras, Sylvain André, a accepté de revenir sur sa démission : "Je suis embêté parce que la Mission Locale Jeunes a un rôle essentiel et c'est d'ailleurs la seule structure à laquelle je voulais siéger. Mais on ne s'est pas senti entendu, on ne voulait pas cautionner certaines difficultés. On a fait quelques propositions pour que ça fonctionne autrement, notamment en demandant plus de collectif mais le président (Pierre Martin, NDLR) n'a rien voulu entendre. Je suis parti malgré moi. Si les choses changent, je suis prêt à revenir". Invité à répondre à nos questions, Pierre Martin n'a pas souhaité commenter ces deux démissions : "je n'ai pas de réaction à donner".

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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