Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 29.04.2018 - abdel-samari - 3 min  - vu 1268 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un digestif hebdomadaire à déguster sans modération !

 

Mémoire collective. À 20h, vendredi 4 mai prochain, on peut vous l'assurer, il va y avoir du monde au balcon ! Fidèles comme supporteurs de la dernière heure, tout le monde sera là pour suivre la rencontre qui opposera le Nîmes Olympique au Gazélec Ajaccio. Faut dire que 25 ans plus tard, cette belle ville Nîmoise va peut-être à nouveau connaître les joies de l'élite après de nombreuses années de purgatoire. 25 ans c'est long, c'est loin... Mais qu'est-que c'est bon ! À l'occasion de ce match que l'on espère historique, notre rédaction mettra les petits plats dans les grands et réserve une surprise. Une surprise qui, nous l'espérons, marquera également la vie de notre journal et sera liée à cette extraordinaire joie. Encore un peu de patience et nous dévoilerons nos cartes...

Il est où Rivenq ? Jean-Paul Fournier a laissé comme prévu sa place de secrétaire départemental des Républicains... C'est Paris qui a nommé le nouveau, il y a quelques semaines, en la personne du fidèle Frank Proust. Pour ménager les susceptibilités, jusqu'à présent Alès et les Cévennes étaient sous la tutelle du maire d'Alès, Max Roustan, tandis que le reste du département était sous les ordres de Jean-Paul Fournier, le premier magistrat nîmois. Un partage du territoire qui fonctionnait plutôt bien. Mais la nouvelle organisation décidée par Paris, avec l'appui discret mais réel de certains dignitaires républicains nîmois, a fait basculer la donne. Il y a dorénavant un seul secrétaire général adjoint, lui aussi nommé par les instances nationales, et il s'agit de l'ambitieux Julien Plantier. Exit donc Christophe Rivenq, le bras droit du maire d'Alès, qui lui n'est plus secrétaire général adjoint. La répartition des places et du territoire laissent déjà entrevoir des tensions locales chez les Républicains.

Max et Vivette. Et d'ailleurs, l'une des tensions pourrait bien se faire jour à l'automne prochain lorsque les militants Gardois devront désigner le président départemental des Républicains. Un poste détenu depuis des années par le maire d'Alès, Max Roustan. Pour l'heure, personne ne sait s'il se représentera. Sauf que depuis quelques semaines une rumeur persistante bourdonne dans les oreilles de l'apiculteur cévenol... Cette rumeur rapporterait la volonté du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, de placer en sous-main une amie qui lui est totalement inféodée : la sénatrice Vivette Lopez. Il n'en faudrait pas plus pour, comme disait Coluche, "lui mettre les abeilles" et le faire s'engager dans la bataille de la présidence départementale. L'hégémonie absolue des Nîmois, qui semblent totalement prendre la main sur le parti, ne lui met pas le...bourdon mais risque de faire sortir le " grand Max " de ses gonds. Le petit jeu nîmois pourrait le piquer au vif et tout le monde sait...qu'il est libre Max.

La mascotte oubliée. Pas content, mais alors pas content du tout Richard Tibérino, l'adjoint à la sécurité de la ville de Nîmes. L'élu nîmois occupe par ailleurs le poste de porte-parole des Républicains gardois. Un poste à tel point honorifique et symbolique que les  représentants locaux du mouvement ont oublié de l'inviter à une réunion du mouvement cher à Laurent Wauquiez. Pauvre "Tibé" qui a appris par la presse la tenue de cette fameuse réunion. Tel le célèbre Footix, la mascotte de la coupe du monde 98, Tiberino a traversé son camp pour écrire à ses chers compagnons pour faire part de son mécontentement. Mais le pire, c'est que les mauvaises langues propagent qu'il ne s'agit pas d'un oubli de la part des Républicains. En effet, Tibérino n'est plus aussi en cour qu'à une certaine époque. Ses propos à la volée dans les rues de Nîmes précisant qu'il veut bien repartir (aux prochaines municipales, NDLR), mais pas dans n'importe quelles conditions, font jaser et courroucent jusqu'au bureau du maire.

Un magistrat antiterroriste à Nîmes. Le 1er juin prochain se déroulera à Carré d'art un colloque organisé par les étudiants en Master 2 de la faculté de droit de Nîmes. Un colloque dont le thème d'actualité est " Le financement du terrorisme ". On savait que le patron de Tracfin (*), le magistrat Bruno Dalles, avait donné son accord. Mais un juge antiterroriste sera également présent pour évoquer son expérience dans le domaine. Il s'agit de David de Pas, ancien juge d'instruction Nîmois, qui est aujourd'hui en charge des enquêtes terroristes les plus complexes au palais de justice de Paris.

La rédaction

* Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins) est un organisme du ministère de l'Économie et des Finances, chargé de la lutte contre le blanchiment d'argent et contre le financement du terrorisme.

Abdel Samari

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