Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 12.10.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 802 fois

ÉDITORIAL La vaccination, ça marche !

Photo d'illustration DR

Dans trois petits jours, les réfractaires au vaccin anti-covid vont devoir passer à la caisse. C'était l'une des annonces chocs d'Emmanuel Macron le 12 juillet dernier, elle devient réalité le 15 octobre. Désormais, les fameux tests PCR seront rendus payants, sauf prescription médicale. Ou pour la population éligible (plus de 12 ans) déjà vaccinée pour qui rien ne change et qui peut se faire tester en pharmacie ou en laboratoire avec une prise en charge intégrale. Cette nouvelle contrainte concerne donc uniquement les "antivax". Pour eux, il est l'heure de passer à la vaccination et d'arrêter de multiplier des tests qui coûtent cher. C'est ce que l'on appelle désormais des "tests de confort" aux frais des contribuables. Enfin, pour les adultes, car les mineurs continueront à en bénéficier gratuitement. Tout comme ceux qui se considèrent en résistance et qui pourront trouver quelques médecins alliés prêts à faire des ordonnances de complaisance. Mais cela représente combien de personnes au juste ? Il y a aujourd'hui près de 50 millions de Français entièrement vaccinés. 85% de la population. Dans le domaine, la France fait la course en tête des pays européens. Mais au rythme actuel (moyenne des 14 derniers jours), on aura vacciné avec au moins une dose l'ensemble de la population éligible (plus de 12 ans) le 29 mai 2022 selon VaccinTracker. Bien trop long dans la durée si l'on veut obtenir une couverture vaccinale permettant une immunité collective rapide. Alors le temps presse et l'État a bien l'intention d'ajouter quelques contraintes aux récalcitrants. Cela représenterait environ 6 millions d'individus qui ne voient toujours pas la réalité en face : la vaccination, ça marche ! Le taux d'incidence est au plus bas depuis des semaines. Rien que dans le Gard, il est proche des 40 pour 100 000 habitants. Il y a un an, il tutoyait les 1 000 pour 100 000 habitants. Les personnes en réanimation pour covid sont d'ailleurs pour l'essentiel des non-vaccinés. La mortalité a chuté, fort heureusement, et les cas graves sont rares. Amis ou membres des familles sont vaccinés et n'ont eu aucune complication ou effet secondaire irrémédiable et dangereux... Qu'est-ce qui pousse alors encore à attendre ? Rien sauf la peur. Ou la bêtise.

Abdel Samari

Abdel Samari

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio