Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 16.02.2017 - elodie-boschet - 2 min  - vu 311 fois

FAIT DU JOUR Le premier « City Break » du Gard est à Alès

Le séjour du City Break. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Entre l’hôtel et la chambre d’hôtes, le réseau Gîtes de France propose aujourd’hui une nouvelle formule d’hébergement : le City Break. Le premier du Gard a été inauguré ce mercredi, en plein centre-ville d’Alès.

Un immeuble cossu se dresse, 2 rue Salvador Allende. À deux pas du théâtre, des commerces et des restaurants. La bâtisse, qui héberge la brasserie des Alliés au rez-de-chaussée, date de 1921. Trois étages à grimper, sans ascenseur. Au bout de l’effort, un appartement de 130 m² bourré de charme et d’authenticité, avec une vue panoramique sur le centre-ville.

Le subtil mélange d’éléments anciens et de tendances contemporaines est, aujourd’hui, la recette idéale pour conquérir le touriste. Laurent Debeaux et Sébastien Nougier, heureux co-propriétaires des lieux, le savent et ont su marier les ingrédients à merveille. Tomettes hexagonales au sol, moulures au plafond, cheminées en marbre : les matériaux d’époque ont été conservés. « Lorsque nous avons récupéré les clés en juillet 2016, l’appartement était déjà très bien entretenu. Nous avons seulement fait des aménagements », explique Sébastien.

La chambre parentale. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Le séjour, baigné de lumière grâce à ces cinq fenêtres, offre un niveau de confort haut-de-gamme avec son grand canapé, fauteuils, télévision écran plat, hi-fi, Wifi, etc. Une atmosphère soignée que l’on retrouve dans les deux chambres : l’une est parentale avec salle d’eau intégrée, l’autre est plutôt dédiée aux enfants avec deux petits lits assemblables. L’appartement peut ainsi accueillir quatre personnes. Enfin, le linge de toilette, de lit et de table est fourni et la prestation ménage est incluse dans le prix de la location.

Capter une clientèle citadine

Jusqu’à présent, le réseau Gîtes de France dans le Gard a toujours été privilégié la campagne. Puis, les mœurs ont évolué. « On s’est rendu compte que les City Break fonctionnaient bien dans les départements voisins. Alors on s’est dit ‘pourquoi pas nous’ et nous l’avons proposé lors de notre dernière assemblée générale », explique Lisya Jonquet, coordinatrice des Gîtes de France dans le département.

Car oui, il y a aussi une clientèle citadine dans le Gard. « Nous avons un vrai potentiel à mettre en valeur », ajoute Laurence Delahaye, chargée de communication. D’autres projets de City Break pourraient donc voir le jour « à Nîmes, Uzès ou Bagnols-sur-Cèze », espère Philippe Pécout, président des Gîtes de France. Si cette labellisation est normalement réservée aux villes de plus de 20 000 habitants, des appartements peuvent être proposés par dérogation dans des communes plus petites. Il faut cependant qu’elles répondent à l’un des critères suivant : notoriété, richesse architecturale ou patrimoniale, rayonnement international, accueil d’un événement réputé ou très fort accroissement de la population touristique en saison.

Le City Break de Sébastien et Laurent, bien qu’il soit dans une ville de plus de 20 000 habitants, remplit également quelques-unes de ces conditions. D’ailleurs, leur City Break est déjà réservé en mars, à l’occasion du festival de cinéma Itinérances, l’événement culturel majeur de la capitale des Cévennes.

Tarifs : de 721€ à 910€ la semaine, 260€ le week-end.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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