FAIT DU JOUR Pour le recyclage, les usagers du SITOM Sud Gard y vont plein pot
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Depuis le 1er mars, les 300 000 habitants qui dépendant du SITOM Sud Gard peuvent trier la totalité de leurs emballages plastiques.
C'est une petite révolution dans le monde du recyclage. Depuis le 1er mars, les pots de yaourts, plaquettes de beurre et autres films plastiques peuvent être triés à Valréna. Idem pour les emballages de médicaments, les capsules de bière ou de Nespresso qui se mêleront à merveille avec les autres produits recyclables (journaux, cartons, bouteilles de lait…) des poubelles bleues ou jaunes, selon le secteur.
Cette avancée est le résultat d’un appel à candidatures émis en 2011 par l’éco-organisme Eco-Emballages et remporté par le centre de tri du SITOM Sud Gard « À travers la loi Grenelle, l’État a contraint Eco Emballages a étendre les consignes de tri », explique le président du SITOM Sud Gard, Hervé Giély. Dans le périmètre du syndicat constitué de 81 communes, cela représente : « 446 tonnes d’emballages plastiques et 47 tonnes de petits métaux », a estimé le directeur du syndicat Max Portal.
Pour l’heure, seulement 160 collectivités ont été retenues pour expérimenter l'extension. L’entreprise Paprec, détentrice de la DSP pour la gestion du centre de tri, a également déposé un appel à candidature qui a été retenu. Les investissements nécessaires pour trier ces déchets supplémentaires - comme l'achat de trieuses optiques et l'embauche de deux nouveaux salariés - ont été estimés à 1 M d’€ par la société. Pour ce faire, un avenant au contrat de DSP a été signé en janvier entre le SITOM et Paprec.
Quant au coût de fonctionnement supplémentaire que représente l'extension, il a été établit à 234 000 €. « Il sera largement compensé par la subvention d’Éco Emballages qui s’élève à 365 000 € », poursuit Max Portal.
Des avantages financiers non négligeables
Outre l’aspect écologique, l’opération a des avantages financiers non négligeables pour les communes et par extension, l’administré. Auparavant, les pots de yaourts et plaquettes de beurre étaient refusés au centre de tri et rapatriés à l’incinérateur… Ce qui revient cher aux communes. Par ailleurs, une fois triés, les produits recyclages sont vendus à des industriels via des entreprises intermédiaires.
En 2016, la revente de matériaux a été estimée à 1,4 M d’€. Une somme reversée entièrement aux communes. Le syndicat n'ayant pas vocation à s'enrichir mais bien à faire diminuer la facture du traitement des déchets.
Coralie Mollaret
En images : le centre de tri Valréna...
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