Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 29.10.2021 - elodie-boschet - 3 min  - vu 590 fois

FAIT DU SOIR "La surprise de cette élection sera la victoire des Républicains", assure Xavier Bertrand

Xavier Bertrand a tenu un meeting à Alès, ce jeudi 28 octobre en fin de matinée. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Xavier Bertrand a signé, ce jeudi dans le Gard, le vingtième déplacement de sa campagne (Photo : Anthony Maurin)

À quelques semaines du congrès des Républicains, Xavier Bertrand, candidat à l’investiture pour l’élection présidentielle, était dans le Gard ce jeudi 28 octobre pour deux meetings de campagne, le premier à Alès en fin de matinée, le second à Nîmes en soirée. 

La course à L’Élysée est lancée. Xavier Bertrand, qui vient de reprendre sa carte au parti Les Républicains après l’avoir quitté en 2017, prépare ardemment le congrès prévu début décembre lors duquel les adhérents LR désigneront leur candidat. Ce jeudi 28 octobre, ce sont les Gardois que le président des Hauts-de-France est venu convaincre. Il était d’abord attendu à Alès, au sein de l’espace Lou Regain, permanence des Républicains et quartier général des troupes de Max Roustan, maire de la ville. Escorté par ce dernier et Christophe Rivenq, premier adjoint à la mairie et président de la Fédération des Républicains du Gard, Xavier Bertrand a pris le temps de serrer la main à toutes les personnes venues l’écouter, et même d’échanger quelques mots avec certains, retardant un peu le début de son intervention.

Présenté comme un « ami de très longue date » par Christophe Rivenq, Xavier Betrand a rappelé qu’il était déjà venu à Alès, à l’occasion de l’inauguration du nouvel hôpital, il y a maintenant dix ans. Puis il est immédiatement entré dans le vif du sujet : « La surprise de cette élection ne sera pas la réélection du sortant, ni la victoire de Le Pen ou de Zemmour, mais celle des Républicains. Les Français veulent tourner la page Macron et le choix des Républicains permettra de renouer avec l’autorité. » Mais avant le scrutin d’avril 2022, il y a encore un peu de chemin, dont la fameuse étape du congrès des Républicains que Xavier Bertrand préfère à une Primaire, laquelle « donne des divisions et des déchirements. » Avec un congrès, « pas de mascarade, ni de combinaisons politiques », assure-t-il.

« L’autorité, c’est le préalable à tout »

Il n’empêche que le challenge est de taille pour Les Républicains, qui n’ont pas gagné la Présidentielle depuis Nicolas Sarkozy en 2007. « C’est la survie ou la disparition de notre famille politique qui se joue. Si nous perdons, nous serons rayés de la carte comme grande formation politique », estime-t-il. Comme tout candidat qui se respecte, Xavier Bertrand se montre confiant, s’appuyant sur un « projet capable de relever le pays. » Un projet qui repose sur plusieurs volets. « L’autorité, c’est le préalable à tout pour mettre un terme au désordre », commence-t-il. « Elle a été bafouée de tous les côtés. Je veux mettre un terme aux agressions de policiers, pompiers et maires en instaurant des peines minimales obligatoires pour toutes celles et tous ceux qui s’en prennent à eux, soit un an de prison ferme sans aménagement. » Le ton est donné. Un autre sujet que l’homme politique veut reprendre fermement en main « avec beaucoup de détermination et sans aucun énervement » : la politique migratoire. Pour cela, il propose « un référendum à l’automne 2022 pour que chaque année, le Parlement fixe précisément la limite de personnes étrangères autorisées à rentrer en France. »

Xavier Bertrand enchaîne sur un thème fort de cette Présidentielle qui cristallise toutes les attentions : l’emploi et le pouvoir d’achat. « Je veux que l’on retrouve un pays où les gens qui travaillent puisse vivre dignement. Trop de personnes n’arrivent pas à s’en sortir et la société française est devenue injuste avec ceux qui travaillent. Je veux qu’ils gagnent mieux leur vie », lance le candidat qui propose plusieurs mesures : « pas d’impôts et pas de charges au-delà de 35 heures et une prime au travail de manière à ce que plus aucun salarié à temps complet ne touche moins de 1 500€. » Enfin, le président des Hauts-de-France a conclu son propos sur un sujet cher à son cœur, mais aussi à celui de ses hôtes du jour : les territoires. « Les décisions qui les concernent ne doivent pas être toutes prises à Paris. Il faut faire confiance aux élus locaux ! » Pour les élus du territoire qui connaissent leurs réalités mieux que personne, il n’en fallait peut-être pas plus pour être convaincu par Xavier Bertrand, en qui ils voient désormais un nouvel « espoir ».

La rencontre s'est tenue à l'espace Lou Regain, permanence des Républicains à Alès. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

La visite de Xavier Bertrand dans le Gard s’est poursuivie à Nîmes où 150 militants l’attendaient. Dans la salle, beaucoup d’élus comme les maires d’Alès, de Générac, de Saint-Gilles, le sénateur Laurent Burgoa ainsi que leurs collaborateurs. Comme à Alès le matin, Xavier Bertrand a déroulé son opération séduction, abordant la politique avant les questions de fonds. Le tout derrière son pupitre au slogan "La Droite qui gagne", en référence aux intentions de vote qui le placent en tête des candidats de la Droite républicaine.

À Nîmes, le président du parti Les Républicains Christophe Rivenq prend la parole avant le discours de Xavier Bertrand (Photo : Anthony Maurin)

Dans le Gard, le candidat a signé son vingtième déplacement sur les 50 prévus pendant sa campagne, prenant fin le 4 décembre.

Élodie Boschet 

Elodie Boschet

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