L’association Cyclium tenait hier soir sa réunion mensuelle à la salle Jacques-Brel de l’Ardoise.

L’association, qui regroupe 53 entreprises de la filière du nucléaire en grande majorité implantées dans le Gard, a pour principale vocation « l’accompagnement », pour son président Pascal Morel.

« Tout le monde apporte ses problématiques et sa vision »

« Nous faisons de l’accompagnement à l’adaptation et à la mutation, via notamment des actions pour former les collaborateurs, explique-t-il. Nous aidons également à l’adaptation aux nouveaux marchés, dans le démantèlement mais aussi dans d’autres domaines. »

L’idée de Cyclium est aussi de mettre en place un lieu où « tout le monde apporte ses problématiques et sa vision. Il y a une maturité des échanges interentreprises » se félicite le président, qui « essaie d’apporter des services », comme le « service commun de veille réglementaire » qui sera lancé d’ici la fin de l’année.

« Créer un maillage associatif du nucléaire »

Cyclium est également actif dans l’élaboration du Pôle de Valorisation des Sites Industriels (PVSI), et la chef du projet au CEA de Marcoule tenait hier soir un point détape et d’avancement du projet.

Toujours hier soir, deux conventions ont été signées entre Cyclium et l’Apave et entre Cyclium et Oreka Solutions. Elles permettront aux membres de l’association de bénéficier de tarifs préférentiels sur les services des deux entreprises — par ailleurs membres de Cyclium­ — dans un « esprit collectif », comme le qualifie Pascal Morel.

Et le président d’ambitionner de « continuer la création d’un collectif d’associations du Gard rhodanien » et au delà, « créer un maillage associatif du nucléaire. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com