L'ANNÉE VUE PAR... Pierre Martinez, maire de Sommières
Comme chaque année, Objectif Gard demande aux personnalités du territoire de faire le bilan de l'année passée et de se projeter sur la nouvelle. Aujourd'hui, c'est Pierre Martinez, maire de Sommières, président du PETR Vidourle Camargue et de la communauté de communes Pays de Sommières, qui répond à nos questions.
Objectif Gard : Quel a été votre meilleur souvenir de 2021 ?
Pierre Martinez : Sur le plan national, c'est pour moi l'annonce du début de la campagne de vaccination avec la perspective de pouvoir sortir de la pandémie. Plus localement, je dirais le fait d'avoir réactivé la fête votive à Sommières et ses réjouissances qui nous manquaient tous. Même si la formule est un petit peu amoindrie, on avait besoin de tous nous retrouver.
Et le pire ?
Je parlerais plutôt de regrets. Ceux de ne pas pouvoir mener la vie qu'on devrait mener, de profiter des temps d'échange sur le plan privé comme sur le plan public. 2021 était une année singulière et saugrenue avec une crise sanitaire dont il faut sortir. Parmi les mauvais souvenirs, je retiens également les personnes que j'ai rencontrées dans le cadre de mes mandats, qui se sont retrouvées isolées et ont subi de plein fouet les contraintes sanitaires.
Qui a été, selon vous, la personnalité de l’année ?
Pour moi, c'est la communauté scientifique dans son ensemble qui mérite d'être saluée. Parfois décriée, elle s'est mobilisée en un temps record et a travaillé collectivement pour proposer la solution vaccinale à l'ensemble du monde.
Qui sera celle de 2022 ?
Ce pourrait être toujours cette même communauté scientifique qui pourrait nous faire sortir de cette crise sanitaire. En France, la personnalité de l'année sera sans doute celui ou celle qui sortira vainqueur de l'élection présidentielle.
Année électorale oblige : votre pronostic pour la présidentielle ?
Les jeux sont très ouverts, mais je pense que la prime au sortant sera renforcée par la crise sanitaire. De fait, Emmanuel Macron me parait être en bonne position pour l'emporter. J'espère surtout que la campagne se tiendra, que le débat public s'installera et que les Français pourront choisir librement. Aujourd'hui, la crise sanitaire prend le dessus sur la campagne. Il ne faut pas que ce soit le seul sujet. Alors qu'on vote dans trois mois, la campagne et le débat d'idées n'ont pas vraiment débuté. C'est regrettable.
Propos recueillis par Boris Boutet