Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 27.10.2017 - thierry-allard - 2 min  - vu 510 fois

LE 7h50 de Philippe Broche, président de la délégation Bagnols de la CCI

Philippe Broche, président de la délégation Bagnols de la CCI du Gard (DR)

Voilà un an que le Gard rhodanien, premier pôle industriel du département, possède une délégation de la Chambre de commerce et d’industrie, à Bagnols.

À sa tête, un Bagnolais pur sucre, Philippe Broche. Incontournable dans le monde économique du Gard rhodanien, il se fait plus discret dans les médias. Il répond aujourd’hui aux questions d’Objectif Gard.

Objectif Gard : voilà un an que vous avez été élu à la tête de la nouvelle délégation de Bagnols de la CCI. Pour quel bilan ?

Philippe Broche : Je dirais que malgré les péripéties diverses que nous avons subies, dues à l’élection d’un premier président, à son départ puis à sa réélection, et le fait que nous avons une attente sur les moyens humains et techniques, le travail de la délégation de Bagnols n’a finalement pas été impacté. Tout ça ne nous a pas empêché de travailler.

Nous avons travaillé sur l’organisation de la délégation qui est aujourd’hui validée. Une dizaine de personnes seront à la Maison de l’entreprise à la mi-novembre, plus quatre personnes pour des dossiers transversaux entre Nîmes, Alès et Bagnols. C’est une bonne chose, car contrairement à Nîmes et Alès, notre organisation était à créer, puisqu’avant nous n’avions que deux personnes et demi…

Nous avons également établi le contact sous forme de convention avec l’ensemble des associations de commerçants et les groupements d’entreprises, avec notamment une aide importante aux groupements de Villeneuve, les Angles, Rochefort-du-Gard et Tavel, pour leur structuration et leur administration. C’est la démarche la plus importante, les commerces et entreprises de ce secteur avaient été un peu oubliés alors que c’est là bas que se développent les activités commerciales et de services.

Justement, vous ouvrez un relais de la CCI à Rochefort…

Oui, il était important d’avoir une implantation physique — avec un collaborateur dans un premier temps — pour proposer des services de proximité, les formalités et la prévention des risques pour les entreprises en difficulté. L’antenne ouvrira mi-novembre à la mairie annexe de Rochefort, on est en train d’acquérir le matériel de bureau, ça a pris un peu de temps. Ce qu’on cherche c’est d’éviter aux entrepreneurs et commerçants d’avoir à descendre sur Nîmes. C’est une belle réussite, qui nous a demandé six mois d’efforts dans un contexte pas des plus calmes.

Dix jours après le salon BIG de Laudun-l’Ardoise, dont vous avez récupéré l’organisation cette année, quel bilan tirez-vous de cette sixième édition ?

Nous avons affiché 890 entrées hors exposants, 180 rendez-vous dans le cadre de Cible Affaires, la conférence sur les évolutions du numérique a attiré du monde, et la grosse réussite est d’avoir su fédérer et mobiliser cinquante entreprises du numérique et du digital pour faire un vrai salon. On a même dû refuser une dizaine d’entreprises, ce qui n’était jamais arrivé.

Maintenant, nous allons tirer les enseignements pour voir comment donner une dimension encore plus grande à la septième édition. Personnellement, je serais favorable à une organisation à Villeneuve ou aux Angles, pour marquer notre volonté d’échanger et communiquer. Globalement, nous sommes sur une démarche positive.

Propos recueillis par Thierry Allard

Thierry Allard

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