Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 20.12.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 912 fois

LE 7H50 d'Éric Firoud : le Nîmois dénonce des "dysfonctionnements graves" au sein du Mouvement radical social libéral du Gard

Éric Firoud (Photo AS/ObjectifGard

Le Nîmois Éric Firoud est en colère et veut le faire savoir. À la tête du Parti radical de gauche à Nîmes, il considère s'être fait voler l'élection de la présidence de la fédération du Mouvement radical social libéral (MRSL) du Gard issu de la réunification du Parti radical valoisien et de son parti, décidée fin 2017... 

Objectif Gard : Michel Cegielski vient de remporter la présidence de votre mouvement dans le Gard. Une élection que vous contestez ?

Eric Firoud : Tout d'abord, je voudrais faire un retour en arrière. Il y a tout juste un an, le Parti radical valoisien et le Parti radical de gauche se sont unis en congrès. Il a alors été décidé de créer dans chaque département une fédération permettant la mise en place d'une assemblée générale, un bureau. C'est Jean-Luc Chapon, le maire d'Uzès, et Michel Cegielski, adjoint au budget de la mairie de Bagnols-sur-Cèze, qui ont été nommés délégués sur le Gard en charge de l'organisation de cette fédération et des élections pour porter un président à sa tête. Une campagne d'adhésion a donc été lancée en début d'année et j'ai pris toute ma part en parvenant à convaincre une centaine de Nîmois - principalement des jeunes de quartiers défavorisés de Nîmes - de me suivre dans cette aventure. Je constate aujourd'hui qu'une bonne partie de ces adhésions ont disparu et que l'élection qui s'est déroulée cette semaine n'a pas respecté les règles de démocratie élémentaires.

Pouvez-vous préciser votre pensée ?

La date de l'assemblée générale permettant la tenue de l'élection a été fixé au 18 décembre 2018. J'ai obtenu, après insistance, le règlement de l'élection quelques petits jours avant. Idem pour le listing des adhérents afin de faire campagne. Et là, je constate qu'aucun des adhérents Nîmois n'y figurent. Ce sont des dysfonctionnements graves qui sont inacceptables. Sans compter que Michel Cegielski, qui vient d'être élu président de la fédération du Gard, était aussi le délégué en charge de l'organisation. Tout cela n'est pas très réglo. Je pose donc des questions et j'aimerai obtenir des réponses.

Si on comprend bien, pour vous, cette élection est arrangée ?

Je n'en sais rien, je pose des questions. Les problèmes sont multiples. Pourquoi une liste conséquente d'adhérents n'est-elle pas prise en compte ? Sur quelles critères enregistrent-on les adhésions ? Est-ce normal qu'un délégué puisse être candidat à la présidence de la fédération ? Je représente un certain nombre d'adhérents Nîmois. Je considère que Nîmes c'est 40% du territoire du Gard et je pense légitimement que l'on mérite un minimum d'explications !

Dans cette situation, est-ce que votre décision est prise de quitter le Mouvement radical social libéral (MRSL) ?

Ce qui est certain c'est que je ne reprendrai pas ma carte en 2019. C'est terminé. Comment, alors que l'on prône des valeurs de démocratie, de laïcité, d'ouverture, d'humanisme, peut-on accepter un spectacle pareil, une parodie de démocratie ! Cela ne m'empêchera pas forcément de poursuivre mon travail pour accompagner la ville de Nîmes et de m'engager pour les prochaines échéances. Nous l'annoncerons en début d'année prochaine. Je veux me donner le temps de la réflexion et faire les meilleurs choix.

Propos recueillis par Abdel Samari

Contacté par notre rédaction, le nouveau président du Mouvement radical social libéral (MRSL) dans le Gard, Michel Cegielski, fait savoir que le bureau de la fédération s'exprimera au mois de janvier 2019.

Abdel Samari

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