Vendredi soir, sur le plateau de Bonsoir le Gard, les journalistes, sociétaires et invités ont comme d'habitude débattu d'un sujet d'actualité. Une petite séance de rattrapage pour ceux qui ont manqué l'émission avec au menu : Franck Proust peut-il rester président de Nîmes métropole s'il est condamné ?

Convoqué devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour s'expliquer sur des malversations supposées concernant l'affaire dite de la Senim, le président Les Républicains de Nîmes métropole, Franck Proust, s'il est condamné dans deux mois, au cœur de la Présidentielle, n'acceptera probablement pas la sentence. Prison avec sursis et/ou amende, il interjettera à coup sûr un recours devant la Cour de cassation et peut-être ensuite devant la Cour européenne des Droits de l'Homme qui a d'ailleurs déjà condamné la France pour avoir trop tardé à rendre des jugements dans diverses affaires. Pas question donc pour l'ancien premier adjoint au maire de Nîmes de rendre son tablier. Encore moins depuis que l'avocat général n'a finalement pas demandé d'inéligibilité contre lui malgré l'insistance de la partie adverse. C'est sûrement une déception pour ses ennemis. Mais c'est une réalité implacable : juridiquement, le Nîmois ne devrait pas être dans l’obligation de démissionner. Cependant, sur le plan de la morale, est-ce qu’une condamnation, même minime, ne devrait pas obliger l’homme politique à en tirer les conséquences ?

Le débat en vidéo :