Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 18.11.2021 - nicolas-dhombres - 2 min  - vu 878 fois

LES DÉBATS DE 13H Haine raciale, Nîmes Olympique et prêts garantis

Hier soir, sur le plateau de Bonsoir le Gard, les journalistes, sociétaires et invités ont comme d'habitude débattu de plusieurs thèmes d'actualité. Une petite séance de rattrapage pour ceux qui ont manqué l'émission avec un menu riche et varié : haine raciale, Nîmes Olympique et prêts garantis.

L'éditorialiste polémiste d'extrême-Droite était jugé hier par le parquet de Paris pour complicité de provocation à la haine raciale et d'injure raciale. En cause : ses propos sur les migrants mineurs prononcés en 2020 sur la chaîne de télévision CNews. Des mineurs isolés qu'il avait qualifiés, sans nuances, de "voleurs", d'"assassins" et de "violeurs". Récidiviste, puisque déjà condamné à deux reprises pour provocation à la haine, doit-on interdire à Éric Zemmour de se présenter à l'élection présidentielle ? Des élus sont en tout cas favorables à une inéligibilité pour les personnes condamnées pour racisme.

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Depuis plusieurs mois, la tension est vive au Nîmes Olympique. Une manifestation des supporters est organisée samedi à 16 heures à Nîmes devant la Maison carrée pour protester contre les décisions du président Rani Assaf et les résultats sportifs catastrophiques depuis plusieurs mois. Comme révélé par Objectif Gard mercredi matin, le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier pourrait s’inviter à cette manifestation en compagnie de son premier adjoint Julien Plantier. L’opposant communiste, Vincent Bouget, pourrait aussi être de la partie. Est-ce une bonne idée de politiser le conflit entre Assaf et les supporters ?

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Au plus fort de la crise sanitaire, l’État n’a pas hésité à sortir son carnet de chèques et, pour faire face, les entrepreneurs ont pu notamment bénéficier des prêts garantis par l’État. Il est désormais l’heure de passer à la caisse. La douloureuse risque de faire mal et va mettre bon nombre d'entrepreneurs sur la paille. Pourtant, ces prêts ont été accordés parce que les entreprises françaises n’avaient pas d’autres solutions pour régler leurs échéances. Pourquoi aujourd’hui exiger un remboursement sans condition ? Les entreprises n'étant pas responsables de la pandémie : faut-il rembourser les prêts garantis par l'État ?

Les débats en vidéo :

Nicolas Dhombres

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