Publié il y a 1 an - Mise à jour le 16.05.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1795 fois

NÎMES L'été sera spectaculaire et nocturne avec "Nîmes cité des dieux"

Une scène spectaculaire à venir... (Photo Anthony Maurin).

Romain Bilowus producteur du spectacle Hadrien, la guerre des Pictes (Photo Anthony Maurin).

Romain Bilowus, le PDG de R2B, produira "Nîmes cité des dieux". Un spectacle nocturne où la technologie du mapping et d'autres modernités viendront agrémenter six nuits de la cité des Antonin en août prochain.

On le sait quand on y habite, Nîmes est une ville bénie des dieux. Ici, on aime le mélange des genres, la découverte de l'autre, la curiosité de l'étranger. Mais on aime surtout rester à la maison car c'est là que l'on se sent le mieux. Déjà, pendant l'Antiquité, les populations locales étaient imprégnées de ce sentiment. C'est la raison pour laquelle Éric Teyssier et Yann Guerrero, le duo qui a construit le spectacle "Hadrien, la guerre des Pictes", rejoue une partie et traitera de la mythologie depuis la cité des Antonin.

Éric Teyssier et Yann Guerrero (Photo Archives Anthony Maurin).

Voici le résumé du spectacle à découvrir les 8, 9, 11, 12, 13 et 15 août prochains. Bâtie autour d’une source sacrée, Nîmes est une ville romaine vieille de 2000 ans, mais d’autres peuples ont laissé leur empreinte en Gaule du sud. Les Grecs, les Celtes, les Germains et les Égyptiens ont eux-aussi contribué à l’histoire de cette illustre cité. Ces différentes civilisations possèdent toutes leurs propres dieux. Au fil des siècles, Dionysos, Namas, Wotan, Jupiter et Isis dialoguent avec les hommes, s’allient ou s’opposent les uns contre les autres. Dans le cadre prestigieux des arènes de Nîmes, figurants, comédiens, acrobates, effets spéciaux innovants, vidéo mapping et décors somptueux vous entraîneront dans la magie des mythologies antiques et vous feront voyager dans le temps à travers une mise en scène extraordinaire.

Les attentes sont importantes. "Pour ce projet nous avons préconisé à la Ville, contrairement à Hadrien où la thématique change chaque année, de prévoir le même spectacle pendant les trois ans de la délégation de service public. Le coût d'investissement est assez lourd et le public est différent, local mais surtout touristique. On part sur six représentations annuelles en août mais nous pouvons, avec la Ville et Edeis, aller jusqu'à neuf si besoin dès l'année prochaine", expliquent les organisateurs.

Au Panthéon des dieux nîmois, même le Gaulois Sucellus était reconnu. La statue est à découvrir au Musée de la Romanité (Photo Anthony Maurin).

Ils reprennent : "Ce sont deux approches totalement différentes. Pour Hadrien, en mai, nous sommes sur un spectacle en journée que l'on appelle dans notre secteur un spectacle "en matinée" (même si c'était à 15h30 ou 17h30, NDLR) où il y a très peu d'effets spéciaux. Il faut beaucoup de personnes pour habiller les espaces de la vaste scène qu'est le sable de la piste des arènes. Pour "Nîmes cité des dieux", ce spectacle nocturne nous permet de travailler la vidéo, la lumière et la mise en scène. Nous serons autour de 150 figurants et acteurs, mais il y aura beaucoup plus de moyens techniques." Le lien qui existe entre les deux spectacles n'est autre que la réalité historique, celle de l'Antiquité et de la période romaine. "On a voulu recentrer notre offre culturelle sur le capital antique de Nîmes, sur l'antiquité vivante, en l'animant à travers les spectacles."

L'amphithéâtre nîmois offre d'autres perspectives. "Hadrien comme "Nîmes Cité de Dieux" ont pour ambition de faire comprendre aux spectateurs les fondements de Nîmes, son histoire. Les divinités ont des rôles très importants dans ce spectacle et il faut comprendre, à l'époque, le rôle des divinités dans la culture romaine. Nous ne sommes pas un parc de divertissement, nous ne faisons pas de la projection d'images géantes où on voit de très belles choses mais où l'on ne retient pas grand-chose, notre volonté est de proposer une véracité historique."

Même si c'est la nuit et que tous les chats sont gris, le spectaculaire nécessite des moyens et le spectateurs n'est pas dupe. "J'attends de ce spectacle une belle interaction entre la technologie que l'on va mettre en œuvre et le capital humain que nous mobiliserons sur scène. Je ne veux pas que la technologie desserve l'histoire, ni les acteurs, mais je ne veux pas non plus que les acteurs écrasent la technologie qui sera déployée. J'aimerais une harmonie, une symbiose pendant six soirées. Tout doit paraître naturel, fluide, continu et rythmé par un bon tempo."

Places à la vente, ici. Tarifs en catégorie 3, assis placement libre, 15 euros ou 5 euros pour les 4 à 12 ans. En catégorie 2, assis numéroté, 25 euros ou 18 euros en réduit. Catégorie 1, assis numéroté, 38 euros et PMR à 25 euros.

L'affiche des spectacles Nîmes cités des dieux

Anthony Maurin

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