Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 06.02.2022 - corentin-corger - 5 min  - vu 1116 fois

NÎMES OLYMPIQUE Découvrez les notes des Crocos contre Dunkerque (0-1)

Benrahou et le Nîmois n'ont pas trouvé la solution face à Dunkerque (Photo Anthony Maurin). - Anthony MAURIN

L'expulsion d'Omarsson a été le tournant du match (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le lendemain de chaque match du Nîmes Olympique, la rédaction sport d’Objectif Gard vous propose une analyse des prestations individuelles des Crocos. Retour sur celles plus que mitigées après la défaite hier soir au stade des Costières face à Dunkerque (0-1). 

Le Croco clé

Elias Mar Omarsson (2/10) : Entré à la 58e pour épauler Koné sur le front de l'attaque, l'Islandais n'est resté que neuf petites minutes sur le terrain. Sur un duel, dans sa moitié de terrain, il laisse traîner son pied sur celui d'un Dunkerquois. M. Legat n'a pas hésité une seconde au moment de sortir le carton rouge pour un geste qui paraît plus impressionnant que méchant. Alors dans un temps fort, cette infériorité numérique a perturbé les Nîmois à 20 minutes du terme les exposant davantage à des contres adverses comme ce fut le cas sur le but de Rocheteau.

Au cas par cas

Per Kristian Bratveit (5/10) : Dans un match insipide, les Maritimes ont frappé huit fois au but pour un seul tir cadré suffisant pour tromper le dernier rempart norvégien. Il perd ce duel face à Rocheteau où il est difficile de lui reprocher une quelconque responsabilité. Frustrant pour Bratveit qui n'a rien eu d'autres à faire dans cette partie hormis un centre tir venu de la droite où il a failli se faire surprendre (30e).

Patrick Burner (5/10) : De retour en tant que titulaire après avoir été remplaçant lors du succès à Pau (0-3), le latéral droit a été correct défensivement. Sur le plan offensif, peu inspiré en première période comme tous ses coéquipiers, il a dépassé ses fonctions au retour des vestiaires quand sa formation a commencé à se réveiller. Sa frappe du gauche, non cadrée, à l'heure de jeu a lancé le temps fort nîmois. L'ancien niçois a ensuite débordé à plusieurs reprises sur son couloir mais sans succès.

Kelyan Guessoum (4/10) : En l'absence de Martinez, blessé, le joueur formé au club avait l'opportunité de se muer en patron de l'arrière garde nîmoise. S'il a été présent sur les quelques offensives adverses, il n'a pas affiché suffisamment d'assurance et a été dans l'ombre de Mbow. Sur le but encaissé, Guessoum est aspiré par le ballon et oublie Rocheteau, libre pour ajuster Bratveit.

Moustapha Mbow (6/10) : C'est certainement la seule satisfaction de cette rencontre côté nîmois, la première apparition intéressante de la recrue hivernale Mbow. Sa grande taille et son physique ont fait beaucoup de bien à la défense des Crocos. Difficile à bouger, il est aussi propre dans ses relances. De bon augure pour la fin de la saison avec cette solution supplémentaire dans l'axe pour Nicolas Usaï.

Théo Sainte-Luce (4/10) : Comme depuis le début de la saison, le latéral gauche en fin de contrat - en juin prochain - alterne entre le bon et le moins bon. Hier soir, il a livré une prestation médiocre. C'est le principal fautif sur l'ouverture du score nordiste puisqu'il perd le ballon au départ de l'action alors que le bloc gardois était haut. Offensivement, il n'a rien apporté et a laissé place à Scotty Sadzoute (82e) pour sa première apparition sous le maillot nîmois.

Sidy Sarr (6/10) : Pour cette deuxième titularisation consécutive, le Sénégalais a été meilleur qu'à Pau malgré la défaite de son équipe. Dans un poste de sentinelle, il a mis beaucoup d'impact au milieu et récupéré quelques ballons. Sa grande taille lui a permis de prendre le dessus dans la surface nîmoise sur les coups de pied arrêtés des Dunkerquois. Si on peut en attendre encore plus à ce niveau-là, il s'est projeté à l'image de cette lourde frappe magnifiquement détournée par Vachoux juste avant la pause, la plus belle occasion nîmoise de la partie. Le milieu monte en tout cas en puissance au fil des matches.

Lamine Fomba (5/10) : Le capitaine du soir, à l'image de bon nombre de ses partenaires, a fait une prestation correcte mais sans plus. Dans l'entrejeu, il a été peu en vue contrairement à Sarr et il n'a pas été présent dans la création du jeu avec peu de passes vers l'avant.

Léon Delpech (5/10) : Comme à son habitude, le numéro 32, qui n'a toujours pas signé de contrat professionnel, s'est battu sur chaque ballon. Positionné en huit sur le côté gauche, il a éprouvé des difficultés à trouver ses attaquants et a été souvent imprécis. Son coach l'a sorti en deuxième période au profit de Ponceau (58e) qui n'a fait aucune différence.

Yassine Benrahou (4/10) : Avec une incursion dans l'axe assortie d'une frappe lointaine cadrée dès la première minute de jeu, on s'est dit que Benrahou était en jambes. Que nenni ! Trop peu de fulgurances dans ce match pour le principal atout offensif des Nîmois. En fin de rencontre, il a multiplié les corners dont un sur deux était correctement botté.

Niclas Eliasson (3/10) : Inexistant, voilà comment on peut définir la prestation du Suédois hier soir. Pas de percussions de sa part, il n'a pas mis en danger la défense adverse. Logiquement sorti et remplacé par son compère scandinave Omarsson (58e) qui n'a pas connu un meilleur succès puisqu'il a été exclu.

Moussa Koné (4/10) : Comme tous ses compagnons d'attaque, le Sénégalais a vécu une soirée difficile. Peu alerté, il a néanmoins gâché deux opportunités intéressantes : une reprise ratée face au but (13e) et une tête mal ajustée juste avant la mi-temps alors qu'il était seul. On retiendra néanmoins ce numéro de dribbles et de conservation du ballon face à plusieurs adversaires (27e). En deuxième période, l'association avec Omarsson, pour seulement quelques minutes, n'a pas été fructueuse. Il n'a pas eu d'action pour égaliser.

Le coach - Nicolas Usaï (5/10) : Première défaite pour le coach depuis son arrivée après avoir remporté ses trois premiers matches. On peut regretter un manque de prise de risques offensifs sur le onze de départ avec ce milieu à trois. Cependant, le Marseillais a pris la mesure de la situation en faisant un double changement avant l'heure de jeu en passant à deux attaquants. L'exclusion d'Omarsson a ensuite changé la donne.

L'arbitre - M.Legat (4/10) : Dans un premier acte haché avec de nombreuses fautes de la part de l'USLD, il est apparu dépassé. Au retour des vestiaires, il a eu la gâchette facile avec au total huit avertissements distribués et un carton rouge qui peut paraître sévère.

L'adversaire - Dunkerque (5/10) : Sevrés de victoire depuis plus de trois mois, les hommes de Romain Revelli étaient en mission aux Costières. S'ils n'ont rien montré d'étincelant, ils ont joué avec leurs armes rendant la partie âpre. Ils ont su faire le dos rond en défense même si le danger était limité et profiter de leur supériorité numérique pour piquer en contre.

Le match (4/10)  : Ce Nîmes-Dunkerque est à ranger dans la catégorie des matches les plus mornes de la saison. Avec seulement quatre tirs cadrés au total, le public a assisté à une partie ennuyeuse hachée par de nombreux coups de sifflet. La principale animation est venue de la tribune Nord avec la présence d'une quarantaine de Gladiators venue encourager leur équipe et réclamer le départ du président Rani Assaf.

Corentin Corger

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