SAINT-JULIEN-LES-ROSIERS K-Helios : bain de soleil pour le photovoltaïque
(Publireportage) Créée en 1946 par Armand Cruvellier, la société K-Elec est reconnue dans la région pour son savoir-faire dans les domaines de l’éclairage public et des réseaux électriques. En 2009 naissait K-Helios, cousine de K-Elec. Reprise en 2017 par Thomas Bonnefille, l'entreprise implantée à Saint-Julien-les-Rosiers se voit confier des chantiers d'envergure par les pouvoirs publics et de nombreux particuliers dans le domaine du photovoltaïque.
75 ans ! Soit l'âge de l'entreprise spécialisée dans l'éclairage public et les réseaux électriques créée par Armand Cruvellier au sortir de la Seconde guerre mondiale. Prenant l'appellation K-Elec en 2008, puis donnant naissance à K-Hélios en 2009, la société basée à Saint-Julien-les-Rosiers s'est engagée dans une nouvelle ère marquée par le photovoltaïque.
Alors que le défi de la transition écologique est lancé à l’échelle planétaire, K-Helios a joué les précurseurs dès le début de la décennie précédente en se positionnant sur ce marché vertueux qui vise à développer une énergie propre grâce à la lumière du soleil. "Ce sont les investisseurs privés qui ont bougé les premiers et qui ont impulsé la dynamique, car à l'époque les aides financières étaient très intéressantes", se remémore Hugo Bernard, directeur travaux de l'entreprise julirosienne.
Mais dès 2011, un moratoire responsable d'une réduction du montant des aides a coupé les ailes à secteur en plein envol, "faisant couler énormément d'entreprises". Pas K-Helios qui a résisté grâce à son activité d'éclairage public, dans l'attente de jours meilleurs qui ont fini par arriver en 2017 avec le rachat de Thomas Bonnefille. L'arrivée de cet éminent chef d'entreprise du bassin alésien a coïncidé avec l'engagement de l'entreprise dans une nouvelle activité : les bornes de recharge pour véhicules électriques. "Cela correspondait à une volonté d'anticipation des futurs grands besoins, mais aujourd'hui ce n'est pas ce qui nous fait vivre", justifie Hugo Bernard, évoquant une activité "à la marge".
L’école de Rousson, « un bel exemple d’auto-consommation »
Si environ 70% de l'activité de K-Helios s'agrège autour d'appels d'offres publics, la société nord-alésienne compte quelques jolis chantiers à son actif, comme l'installation de plus de 300 panneaux photovoltaïques sur le toit du nouveau bâtiment du département du Gard. Il en va de même pour de colossaux chantiers ayant trait à la rénovation ou la construction de groupes scolaires, comme cela a été le cas pour l'école de Moussac, celle de Saint-Martin-de-Valgalgues, de Saint-Julien-les-Rosiers et, plus récemment, l'école de Rousson.
"En matière de photovoltaïque il y a deux solutions : l'autoconsommation ou la production. Soit on utilise l'énergie que l'on crée, soit on crée l'électricité pour la vendre en totalité et cela devient un investissement financier. Aujourd'hui, le plus valorisant sur un plan éthique est de couvrir ses propres besoins électriques grâce à sa propre production. C'est ce qui nous conduit à travailler énormément sur les écoles", résume le directeur travaux. Présente au Salon des Maires le 9 septembre prochain au Parc des expositions de Méjannes-les-Alès, K-Helios participera au concours organisé par la Fédération des travaux publics dans la catégorie "Énergies renouvelables" (∗) avec le dossier de l'école de Rousson. "Un bel exemple d'autoconsommation collective puisque l'école va également alimenter en électricité la mairie, le foyer et la médiathèque", se réjouit Hugo Bernard.
S'il relève "l'impact très positif de la crise sanitaire" responsable d'une "prise de conscience écologique" de la part de nombreux ménages s'étant "réappropriés leur maison en voulant l'améliorer", le dernier nommé se montre résolument optimiste pour l'avenir du photovoltaïque : "Pour moi, dans 10 ans tout le monde sera équipé. On ne pourra pas faire autrement. Parce qu'écologiquement il faut agir, et parce qu'économiquement le coût de l'énergie augmente tellement qu'il représente une part trop importante du budget d'un ménage."
Pas de recours à la sous-traitance
Autre bonne raison de se réjouir, le télétravail, plébiscité lors des premières vagues de la pandémie, a été définitivement adopté par de nombreux employés. "Ça augmente forcément la consommation électrique des ménages, les obligeant à chercher des solutions", rebondit le directeur travaux de K-Helios. Et ce malgré une évolution défavorable des prix, passés de 60 centimes à 15 centimes par kWh (kilowatt-heure) vendu en production, à peu ou prou l'inverse pour l'autoconsommation avec un passage de 10 centimes par kWh à plus de 18 centimes en à peine 10 ans.
Mais le jeune trentenaire, chef de file d'une jeune équipe d'une douzaine d'employés, garde la foi en misant sur le net regain d'intérêt des clients qui se tournent plus volontiers vers les entreprises locales qualifiées. Sans avoir recours à la sous-traitance, en réalisant tout en interne, K-Helios assure aussi la maintenance d'une trentaine de grosses installations et réalise régulièrement des installations de sites dits "isolés". Un panel d'activités varié qui doit lui permettre d'aborder sereinement la ligne droite - toute tracée - vers la transition écologique.
L'entreprise K-Helios est basée au 65 chemin des Agonèdes, 30340 à Saint-Julien-les-Rosiers. Prise de rendez-vous et renseignements au 04 66 86 35 35 ou sur le site internet de la société qui dispose aussi d'une page Facebook.
(∗) Ce trophée a d'ailleurs déjà été remporté par l'équipe en 2018 pour l'électrification d'un site isolé à Mialet. qui dispose aussi d'une page Facebook.
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