Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 23.03.2022 - anthony-maurin - 4 min  - vu 887 fois

TOROS La feria d'Arles approche, les places séparées sont mises en vente

Les arènes d'Arles (Photo Archives Anthony Maurin).

Paseo de la dernière corrida du cycle arlésien du Riz 2021 (Photo Archives Anthony Maurin).

Alors que les cartels de la feria de Pentecôte à Nîmes seront dévoilés solennellement en fin de semaine à Carré d'Art, la feria de Pâques à Arles a lancé l'ouverture de sa billetterie.

Entre les 16 et 18 avril prochains, l'entre-deux-tours se jouera à Arles, dans l'amphithéâtre antique qui reprendra vie avec une belle feria pascale, même si l'événement aura réellement débuté la veille avec la traditionnelle course camarguaise réussissant les taureaux Clanclan, Marapan, Chicharito, Muiron, Octave et Titan pour affronter Cadenas, Marignan, Zekraoui, Y. El Mahboub, Lopez, Bouharguane, Bernard, Ameraoui, Dunan et Martin.

Capotazo de Nino Julian juste avant sa blessure en août 2021 à Alès (Photo archive Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le lendemain, samedi 16 avril à 11h, place à la novillada sans picadors des frères Tardieu pour Lenny, Nino Julian, Cristiano Tores et Luca Spagna. Le 16 avril à 16h30, corrida de La Quinta pour Antonio Ferrera, Jose Maria Manzanares et Andres Rocaz Rey. En acceptant le défi face aux toros de La Quinta, les piétons ont décidé de sortir des sentiers battus pour offrir aux aficionados un après-midi épique réunissant toreo baroque, stylisme esthétique et domination tremendiste face à une ganaderia historique qui a lidié une grande corrida à Arles l'année dernière et a été consacrée comme la meilleure de la temporada en Europe. De l’émotion, de la bravoure, de la noblesse, des surprises et des exploits en perspective !

Antonio Ferrera (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le dimanche matin à 11h, une novillada avec trois novillos de Gallon et trois autres de la ganaderia du maestro Talavante. Face à eux, Non Lamothe, Tristan et Raquel Martin. Pour ses débuts en France l’an passé, la novillera salmantina Raquel Martin fit l’unanimité et triompha de belle manière. C’est donc tout naturellement à Arles qu’elle a choisi de se présenter en France en piquée, face aux novillos de Gallon et à ceux de Talavante qui y débutera aussi comme ganadero pour l’occasion. L’Arlésien Tristan et le Landais Yvon Lamothe accompagneront cette torera promise à un bel avenir qui aidera peut-être la tauromachie à se décliner aussi au féminin.

Tristan ici en 2020, les genoux en terre accueille un de chez Fernay (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le dimanche après-midi à 16h30, corrida panachée des toros avec deux exemplaires de Victoriano del Rio, deux autres d'Alcurrucen et deux derniers du fer de Carmen Lorenzo pour El Juli en mano a mano avec Emilio de Justo. Face à un Juli toujours au sommet de son art, Emilio de Justo, triomphateur de la saison passée à Séville, Madrid, Arles et récemment à Cali, jouera son va-tout. Les arguments de son toreo classique sont solides et son objectif évident : renverser définitivement la table et revendiquer le statut de figura qui lui est promis. Arles lui offre ce défi hors norme face à trois ganaderias emblématiques de leurs encastes Conde de la Corte-Domecq pour Victoriano, Conde de la Corte-Nuñez pour Alcurrucén et Murube-Urquijo pour Capea.

Emilio de Justo à gauche ici en septembre 2021 (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le lundi en matinée, à 11h, corrida de rejon d'El Capea pour Rui Fernandes, Diego Ventura et Guillermo Hermoso de Mendoza. En effet, et pour la première fois après une longue fâcherie, Diego Ventura, numéro un du rejoneo et Guillermo Hermoso de Mendoza, son jeune rival, ont accepté de s’affronter dans une arène de première catégorie en présence de Rui Fernandez qui sera le chef de lidia. Loin d’être anecdotique, cette grande première symbolise le renouveau du rejoneo. Un nouveau cycle débute à Arles sous le signe d’une grande réconciliation, avec cette corrida où la tension palpable qui focalise déjà l’attention de tous les passionnés de toreo équestre se muera en émotion généreuse dans un triomphe partagé grâce à la grande classe des toros murubeños du Capea.

Diego Ventura le 12 septembre dernier (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Pour clôturer cette feria qui s'annonce alléchante, lundi 18 à 16h30 seront en piste trois toros de Jandilla et trois autres de Vegahermosa soit approximativement le même fer, pour Joselito Adame, Juan Leal et El Rafi. Récemment, qui dit Jandilla, dit qualité. Triomphatrice incontestable de la temporada passée dans le Sud-Est grâce à sa corrida lidiée à Arles en septembre, la ganaderia de Jandilla- Vegahermosa offre à Joselito Adame, Juan Leal et Rafi une voie royale pour montrer la meilleure dimension de leur toreo : fleuri celui du mexicain, engagé à l’extrême celui de l’arlésien, classique et élégant celui du nîmois. Le premier fêtera pour l’occasion les quinze ans d’alternative prise à Arles, tandis que ses deux jeunes compañeros se disputeront l’honneur de revendiquer le rang de meilleur torero français.

Belle naturelle resserrée d'El Rafi sur son premier toro à Arles, son toro d'alternative (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Pour la feria du Riz, la goyesque offrira un cartel déjà culte composé de Morante de la Puebla, d'Alejandro Talavante et de Pablo Aguado qui feront face aux toros de Garcigrande. Le défi torista aura lieu entre les toros de Yonnet et d’Escolar Gil pour la clôture du Riz avec Domingo Lopez Chaves, Maxime Solera et un troisième torero qui reste à définir par la commission taurine extra municipale.

Pour réserver ses places, c'est par ici. Pour suivre l'actualité de la page des arènes d'Arles, c'est par là.

Anthony Maurin

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